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Par stepoetfrancais le 12 Décembre 2017 à 10:20
clôture le 1er mai 2019
Lancement d’une « Anthologie des Poètes Français » en 2019 !
Participation demandée : 20 € par page. Maximum 30 lignes, titre et interlignes compris par page. Envoyez-nous au siège (en courrier simple exclusivement) vos poèmes tapés (en Times New Roman, taille 12) avec coordonnées lisibles et chèque à l’ordre de la « SPF ». Précisez « Anthologie » sur l’enveloppe ! Faites-nous parvenir simultanément les mêmes textes (en WORD « .doc ») sur la messagerie : spf.jeancharlesdorge@gmail.com avec, en Objet : Anthologie SPF 2019. Date limite d’envoi : 1er mai 2019 .
N.B. Il est conseillé d’envoyer plusieurs poèmes, même si vous ne souscrivez qu’à une seule page. La Rédaction effectuera un choix pour équilibrer les thèmes. Elle se réserve la possibilité soit de réduire le nombre de poèmes par auteur soit de répartir sur plusieurs livrets édités à six mois ou un an d’intervalle. Si les textes présentés ne correspondaient pas à l’éthique de la SPF ou si leur qualité s’avérait insuffisante, la participation serait remboursée.Merci pour votre demande de participation à l'Anthologie 2019 de la Société des Poètes Français.
Afin de me permettre d'enregistrer directement vos textes dans la maquette de l'Anthologie, je vous prie de bien vouloir m'adresser votre ou vos poèmes (suivant le nombre de pages que vous avez choisi) par retour de ce courriel (ou en précisant bien "Anthologie SPF 2019" en objet de votre courriel). Merci de le faire, même si vous avez déjà envoyé les textes par courrier postal ou sur une autre messagerie par ailleurs. Je vous rappelle en outre les modalités de participation en fichier joint.
Pour qu'il n'y ait pas de problème d'ouverture de fichier ou autre, je vous précise que le fichier doit être en WORD, taille 12 et que vous devez indiquer votre prénom et votre nom en haut de la page, en gras.
J'apprécierais que vous fassiez de plus un copié-collé du contenu de votre fichier dans le corps de votre courriel, pour confirmation.Il n'y aura pas de rectification possible après l'envoi de votre fichier. C'est dire que je compte sur votre relecture préalable, éventuellement aussi par une tierce personne pour éviter tout risque de fautes d'orthographe. Nous respecterons la ponctuation ou l'absence de ponctuation suivant votre mode d'écriture.
Dans l'attente, je vous souhaite une excellente année 2019 en Poésie,
bien amicalement,
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Par stepoetfrancais le 18 Décembre 2017 à 11:57
Bonjour à toutes et à tous,
A l'occasion du Printemps des poètes, Paris en Poésie et Audiens Baladins Club (club ABC) vous emmènent pour une journée d'excursion à Metz le samedi 17 mars 2018.UNE JOURNEE A METZ
VILLE NATALE DU POETE PAUL VERLAINE
Metz, ville royale et impériale, trois fois millénaire depuis l'époque gallo-romaine jusqu'à nos jours, nous offre un patrimoine architectural exceptionnel. Nous commencerons notre visite dès notre arrivée en gare de Metz et nous déambulerons dans le quartier impérial. Puis, nous nous dirigerons vers la vieille ville en passant par la Porte Serpenoise devant l'Arsenal, puis vers Saint-Pierre-aux-Nonnains (église la plus ancienne de France), l'esplanade et la maison natale du poète Paul Verlaine. Nous déjeunerons au marché couvert Chez Mauricette (buffet lorrain), tout proche de la cathédrale et de la place Jacques-François Blondel. Nous ferons escale à la cathédrale Saint-Etienne (dont certains vitraux sont de Chagall) et terminerons notre promenade par le quartier médiéval.
Voici les horaires et numéros des trains à prendre le samedi 17 mars 2018 aller et retour Paris-Metz-Paris.
Départ : Paris gare de l'Est 8h 40, arrivée gare de Metz 10h 11 (train n°2809) ;
Retour : gare de Metz 18h 56, arrivée Paris gare de l'Est 20h 20
(train n°2876).
Mon conseil : les participants doivent prendre leurs billets très rapidement afin de bénéficier des meilleurs tarifs possibles (billets PREM'S et PREM'S carte senior), dès le 17 décembre 2017.
Sur Internet www.sncf.com ; application mobile Voyages-sncf.com
téléphone 3635 ; boutiques SNCF ; agences de voyages agréées SNCF.Le rendez-vous en gare de Metz sera devant l'enseigne EUROPCAR très visible.
Tarif : 54 € (comprenant visite de la vieille ville, de la maison natale de Paul Verlaine, restaurant Chez Mauricette), hors transport.
Inscriptions : Cécile Prévost (club ABC)
cecile.prevost@audiens.org - tél. : 0 173 173 271*
Roselyne CHEVALIER
Guide-conférencière Paris en Poésie
07 81 67 21 98
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Par stepoetfrancais le 23 Décembre 2017 à 14:36
Nos lecteurs du monde entier....
Jean-Charles DORGE, Président SPF
CARLSBAD (Tchéquie)
Édith Cohen-Gewerc, sociétaire
KFAR-SABA (ISRAEL)
Manolita Dragomir-Filimonescu, déléguée
TIMISOARA (Roumanie)
Hubert Reeves * astrophysicien
pilote de chasse
notre déléguée AZIZA EL KADIRI
monument le Chellah, cité antique
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Par stepoetfrancais le 27 Décembre 2017 à 10:16
Michel Bénard, vice-président
cathédrale de Reims (l'ange au sourire)
cathédrale de Reims
sculpture de Paul Landowski, le premier architecte)
Jean Moraisin, correspondant Nord
Bienvenue en "Ch'ti Poésie à Douai
Nicole Portay, déléguée
Michel de Nostredame dit " NOSTRADAMUS "
sculpture de François Bouché
presqu'île de Giens face aux îles Porquerolles
le sculpteur Franceleine Debellefontaine
et le poète Barnabé Laye
le poète et peintre Eliane Hurtado
Musée des Beaux-arts de LYON
l'AGORA devant le buste de Victor HUGO avec notre déléguée Isabelle Gayet
Noël METALLIER, notre correspondant
au Salon du Livre Hibooks
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Par stepoetfrancais le 29 Décembre 2017 à 10:13
Dans le cadre prestigieux
de notre espace d'expositions d'Art et de notre bibliothèque
seule association offrant ce service
on peut organiser de belles manifestations de signatures
à bientôt !
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Par stepoetfrancais le 10 Janvier 2018 à 12:06
SOLEIL FM
BP 40 016
13551 SAINT MARTIN DE CRAUnotre déléguée NICOLE PORTAY
parole d'AUTEUR
mettez le son
cliquer à gauche sur le petit tringle jaune pour entendre
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Par stepoetfrancais le 16 Janvier 2018 à 15:28
Concours de poésie extérieurs organisés par nos membres
indépendamment de la S.P.F. :
MUSIQUE
mettez le son
Concours annulé (coravirus)
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Par stepoetfrancais le 22 Janvier 2018 à 10:58
MUSIQUE
mettez le son
avec le Ministère de la Culture
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Pour une première, ce fut une première !
Nouvelle manifestation à notre siège de Paris qui va faire partie
de nouvelles manifestations à venir, fut une belle réussite
public, organisateurs, récitants......
rendez-vous en janvier 2019 pour "La nuit de la lecture 2019"
Oui ce fut une bien belle innovation poétique grâce à la diversité de ses auteurs. Après-midi sur laquelle flottait un léger parfum de promesses nouvelles, notamment sur la poésie non rimée et parfois même la prose. En effet le grain de la poésie est inscrit en chacun d'entre nous, écrivains et non et même en ce que Queneau nommait "écrivaillons"? Merci à tous et à ce beau réalisme renaissant.
Jeannine Dion-Guérin
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Par stepoetfrancais le 30 Janvier 2018 à 12:19
https://fr.wikipedia.org/wiki/Société_des_poètes_français
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WIKIPEDIA POÉSIE :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Po%C3%A9sie
WIKIPEDIA LITTÉRATURE :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Litt%C3%A9rature
FACEBOOK :
https://www.facebook.com/societe.lespoetesfrancais.7
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Par stepoetfrancais le 2 Février 2018 à 13:44
MARIE VIDAL photographe
Marie Vidal – photographe
Prix Charles Ciccione 2016.
Une éternité lui suffirait-elle ?
Bonjour à toutes et à tous et bienvenu en notre Espace Mompezat siège de la Société des Poètes français.
C’est avec plaisir que nous accueillons Marie Vidal notre lauréate du grand prix de photographie Charles Ciccione 2016, soulignons la valeur symbolique et prestigieuse de ce prix. Très tôt Marie Vidal porte en elle la passion exacerbée de la photographie, Mais je passerai le cursus pour ébaucher ce propos plus précisément au cœur de sa passion, sur sa fibre sensible. Marie Vidal s’étonne toujours de l’authenticité des êtres, des silences du monde, de la beauté presque miraculeuse de la lumière là où on ne l’attend pas.
« C’est en accomplissant son œuvre intérieure, que l’homme se réalise. » nous confie t-elle !
Son œuvre se veut tout à fait intérieure et d’une extrême sensibilité poétique, si besoin était de le démontrer, les seuls titres de ses œuvres en donnent la mesure comme par exemple : « La révélation » photographie en N&B primée en Champagne Ardenne. « Gravure de l’âme » « Cheveux d’anges » « Lumière intemporelle » « La porte de l’étoile de mes visions éphémères » etc.
D’ailleurs il n’est pas rare que des textes poétiques de sa composition accompagnent ses photographies.
Ne dit-elle pas : « Ecrire est la pensée sauvage dictée par les doigts du cœur. »
Marie Vidal nous propose un voyage dans un monde inversé d’ombre et de lumière.
Elle peaufine son art avec l’esprit de l’artisan qui restitue le beau et donne de la noblesse à son métier.
L’instant d’un souffle prendre le temps de regarder, sorte de miracle instantané bien connu des photographes. Dans sa série reportage le mystère n’est en rien anodin, car le premier contact ne fût pas des moindres puisque lié à Jordi Savall immense musicien et véritable ambassadeur humaniste et sa tant regrettée épouse, la merveilleuse chanteuse Montserrat Figueras.
L’abbaye de Fontfroide est une expérience au cœur du silence et de la pure lumière. Notre fileuse d’images évolue dans les dédales d’un royaume oublié, elle restitue un sens sacré aux reliques du passé.
Peut-être a-t-elle réveillé les pas feutrés des moines sur les pavements du grand cloître.
Ecoutons ici Marie Vidal :
« Accueillir la puissance de l’amour pour que l’alchimiste nous ouvre la sagesse du cœur. »
Pour avoir une prédilection pour les belles architectures romanes, gothiques, les vieilles pierres gravées, érodées, porteuses de la mémoire du temps, Marie Vidal n’en est pas moins proches des hommes, vrais, naturels, sans artifices, c’est ainsi qu’elle se mêle aux tziganes dans la pratique de leur foi, c’est une plongée dans l’intime, la pudeur des croyances, les superstitions aussi, l’émotion de la communauté dans ses chants et prières. Chez les tziganes la dévotion transmise de génération en génération est immense. La guitare n’est jamais bien loin, elle est toujours là à proximité, c’est elle qui transmet l’âme de ce peuple en permanente errance.
A sa manière Marie Vidal poursuivra sa quête spirituelle, son initiation sur l’ile magique qu’est la Corse.
Sorte de voyage initiatique où le mystère n’est jamais bien loin, ni la vendetta non plus d’ailleurs.
Avec son appareil photographique comme elle le dit, Marie Vidal se trouve au cœur de la magnificence.
L’image en est l’exact définition, le reflet de l’esprit poétique, car à chacun de ses clichés nous pourrions associer un poème de sa composition, car ainsi que je l’ai déjà souligné notre amie taquine les muses lorsque le besoin s’en fait sentir. Si ses images révèlent la poésie, sa poésie inversement réveille les images.
Ses thématiques sont comme elle, authentique, sans détour, francs du col, des hommes ou des femmes rudes, aguerris par la vie et les conditions difficiles, les bergers, les paysans, les gens de la route ou du désert. Simplement saisir « l’expression des humbles de la vie » comme elle le souligne.
Mais nous ne saurions quitter Marie Vidal sans évoquer son inclinaison pour le sacré, le monde contemplatif cherchant à se relier au mystère divin dans un silence mystique. Ce sera donc ce lieu commun de Marie Vidal et de Charles Ciccione qui sera le point de conclusion de cet éloge.
Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
Chevalier des Arts et Lettres
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Par stepoetfrancais le 6 Février 2018 à 10:49
8
Dernières parutions de nos membres parmi de très nombreuses parutions à nos Éditions
(recueils avec recensions*8)
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Vous trouverez un bulletin de commande
sur notre site
Pour commander un recueil, se renseigner au siège, on ne peut indiquer le tarif du recueil choisi
nous ne sommes pas une entreprise commerciale
*
par MICHEL BENARD
poeta honoris causa
R
ecension : Jean Dornac « Grains de vie » Editions les Poètes français. Recueil de 67 pages format 15x21 – 2017.
Ce recueil « Grains de vie » repose sur les pilotis de l’absence, au dessus du vide du temps qui s’efface.
Jean Dornac n’interprète pas, il constate, il observe, cette fragile et fuyante linéarité de la vie !
Poésie fraternelle tendue vers l’autre et tentant de saupoudrer un peu de douceur.
Sagesse émotionnelle ! La parole d’une grand-mère peut rester gravée à vie aux parois du cœur
Jean Dornac ne cherche pas à nous jeter de la poudre aux yeux, à nous épater, à nous surprendre, non, il se contente des choses usuelles, de celles que nous connaissons tous, mais que nous vivons sur divers degrés en fonction de nos différences.
Jean Dornac aime son pays, il le chante, il le dit, mais son pays n’est pas celui des guerres, des intrigues, ni des pouvoirs dominants.
Non ! Son pays est celui de Molière, celui des Lumières, sans oublier celui de Victor Hugo son référent.
Son pays à lui ne se nourrit pas d’illusion, ni de faux fuyant, son pays à lui est celui des arts et de la poésie, vivier unique où se nourrit l’espérance.
Ses poèmes n’existent que par les gestes de la tradition, comme celui de la croix tracée avec la pointe d’une lame de couteau à l’envers du pain. Signes instinctifs et rassurants.
Laisser l’art nous éblouir et nous guérir par la seule magie de la beauté d’une pensée.Recension : Nicole Portay Bezombes – « Entre rêve et réalité, le reflet du silence. » 81 pages Format 15x21 – 2018.
Il nous faut en convenir notre poétesse Nicole Portay Bezombes avance à pas réguliers et confiants sur son chemin de poésie
Aujourd’hui elle nous présente un nouvel ouvrage « Entre rêve et réalité, le reflet du silence » qui prélude d’emblée le renouveau, la perspective d’une métamorphose, d’une avancée vers l’inconnu où en chaque texte se profile une espérance.« Bâton d’espérance à la hampe d’olivier. »
Le souffle poétique se révèle délicat, les images se veulent germinations et notre poétesse se fait semeuse et glaneuse des fragilités de l’amour.
Elle cultive son jardin en prenant soin de laisser des terres en jachère, en vue de quelques prochaines récoltes prospères. Le rêve prédomine jusqu’à devenir irréel ou surréel en nous transportant dans les arcanes de l’imaginaire. Il se présente à nous comme une sorte de reflet informel sur le miroir de l’âme ou parfois celui d’un cœur toujours à l’écoute du monde. Notre poétesse prend soin de sa poésie, elle la festonne, l’ourle, la brode à petites notes précieuses et lumineuses. Le geste de poésie permet à Nicole Portay Bezombes de lisser un peu les déchirures de l’existence. Le verbe, dominé, lui permet de mieux orchestrer le rythme de la vie.
Couleur, musique et poésie se mêlent sur la palette de ce recueil. Elle aborde le thème de l’amour avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, elle avance dans l’indicible, dans le souffle suspendu d’un désir retenu et auréolé des délicats parfums du mystère. Forte de son expérience de vie, aujourd’hui notre poétesse demeure attentive aux moindres petits signes, au silence qui s’ouvre sur l’espérance d’amour en offrande, au voile diaphane que révèle son verbe.Recension : Jean-Charles DORGE « Harmonies voilées » éditions des Poètes français. 2017. 68 pages – format 15x21 – Préface Lucette Moreau – 4 ème de couverture René Le Bars. Illustrations Edith Cohen-Gewerc et Anne-Marie Weyers.
Une préface de Lucette Moreau est un référent qui ne peut que nous mettre en confiance sur la teneur du dernier ouvrage édité de Jean-Charles Dorge. Oublions donc la forme et ses arcanes pour mieux nous imprégner du fond, de la substance révélatrice… Par ses « Harmonies voilées », titre prémonitoire ou non révélé, Jean-Charles Dorge repart à la conquête de l’amour ou plutôt de son symbole au terme de quelques chaos et désillusions.
Mais nous en avons conscience, la vie comme l’amour sont fragiles, volatiles, fugitifs.
Notre poète tente ici d’en effleurer l’absence, de fixer le mirage. L’amour est un droit universel pour tous, même aux « défroqués » dont Jean-Charles Dorge se fait le porte voix. Le blasphème est si facile lorsque « dieu » devient une erreur. Jean-Charles Dorge nous conduit sur le fil ténu de la nostalgie, des regrets aussi, tant de rendez-vous manqués, d’illusions disparues, d’amours tronquées. Alors pourquoi ne pas prendre une guitare pour conjurer le désespoir par un chant aux rythmes ponctués de nostalgie. Belle manière également de conjurer la mort, que de la défier ! Un souffle de brume nous enveloppe, les promesses s’envolent comme de légers et jolis cercles de fumée. Ce recueil contient une réelle densité où sont arrimées de profondes racines. Parfois la Dame à la faux se profile, évitons de tomber dans ses séductions trompeuses, ne succombons pas à ses beaux seins d’or, partons plutôt avec le poète nous adonner à de joyeuses bacchanales. Il est important de souligner la proximité de deux talentueuses artistes en ce recueil, je cite Edith Cohen-Gewerc et Anne-Marie Weyers, ce n’est pas un hasard si l’une et l’autre sont des plasticiennes symbolistes, car entre ces lignes, le symbole de la dualité et de l’expérience est omniprésent. Un ouvrage qui porte à la réflexion sur l’existence et constate la médiocrité des hommes.
Ce n’est pas anodin si Jean-Charles Dorge use du haïku qui est une façon concise de s’exprimer pour celui ayant supporté le poids des épreuves et de l’insignifiance humaine, car il se doit de synthétiser afin de se renforcer. :
Le repli se fait indispensable, l’isolement devient nécessaire, il ne reste alors que la cache possible : « Je m’en vais en leur cache. »
Etrange ! J’ai abordé le poème « Le ciel » en écoutant le Stabat Mater de Rossini, ne faudrait-il pas y percevoir un signe ?
Le poète s’insurge contre les iconoclastes barbares et ignorants, violant leur mémoire.
Le poète ici laisse en suspension une note d’espérance car dans sa conclusion il nous quitte sur un futur à repeindre. Puisse-t-il être entendu !Recension : Apolline Marée – Echappée sentimentale – Editions les Poètes français
Format 15x21 – 83 pages –La seule introduction donne le ton, l’ouvrage est fondé sur l’expérience, l’intime, l’altérité et l’empathie avec le monde. Au fil de ce recueil « Echappée sentimentale » d’Apolline Marée un bel hommage est rendu aux grands ainés, Cheng, Zweig, Eluard, Char, Pessoa etc. Une façon sans doute de mieux arrimer son intention poétique, par de stables et solides références.
Le besoin est grand ici de s’associer au monde, une nécessité de se rendre agréable et utile par la force du verbe exprimé.
La poésie serait-elle un cri de souffrance ou d’espérance ? Apolline Marée place en dualité, amour et absence, paradis et élégie. Cependant l’amour est bien la clé de tous les possibles où un souffle d’incertitude plane bien présent par l’ « aporie. »
L’amour est porteur d’un étrange appel. La lecture de cette poésie, parfois un peu didactique, est très agréable car Apolline Marée sait développer l’imaginaire et use de belles images évocatrices, avec comme un palimpseste, une superposition de signes, de traces et de savoir. J’aime cette image du palimpseste, de la calligraphie, de la superposition des signes, révélant les empreintes du passé et de ma mémoire de l’humanité. Décryptage ! Apolline Marée se veut libre de toute contrainte, libre comme l’air, libre comme sa poésie qui est un hymne à la vie et au monde en sa spiritualité et intemporalité.
Une sensualité voilée émane de cette poésie, sorte de présence charnelle presque innomée.
Apolline Marée part souvent en quête d’un absolu, d’un idéal. Utopie ? Non, conviction !
Cet ouvrage comme un herbier recèle de nobles spécimens sentimentaux, d’émouvantes images à fleur de poésie. Vibrations, frémissements, sensibilité.
Poésie profonde en réflexion où l’ésotérisme fait une discrète apparition.
Une suggestion peut-être ? Se méfier de vouloir trop dire, la longueur des textes risquant de diluer l’intensité de la poésie. Ce qui n’est pas le but. Le verbe doit régner et briller de tous ses éclats.Recension Claude Bardinet « Ô Calypso » Editions les Poètes français. 2018.
Au fil des poèmes, nous découvrons des racines profondes qui s’infiltrent au-delà du temps. Le poète se fait archéologue des empreintes de notre palimpseste imaginaire, il ouvre un champ de fouilles dans le scriptorium.
Puis nous arrivons à la prise de conscience inquiétante sur la disparition des mondes ou du monde plus précisément, où la femme peut apparaître comme porteuse de devenir possible, car confrontée à l’inconsistance des hommes, la femme est la pierre angulaire d’un futur hypothétique, osons le mot d’une « Re-Naissance. »
Notre poète ponctue ses textes par le passage du temps, les traces, les mutations, sorte de codex qui nous resitue face à nous-même. Car en effet du haut de nos prétentions crédules, insipides, qui ou que sommes-nous ?
L’acte de poésie serait-il une parade, une performance sur le fil d’un monde en totale dualité.
Et pourtant malgré cet état de fait, au-delà de nos peurs et questionnements, la vie est irremplaçable et « .../...vaut d’être vraiment vécue.../... »
Ce fut dit déjà, l’écriture est libre, fragmentée, frappe l’esprit de sa singulière cadence.
Claude Bardinet cultive son style, sa facture insolite au rythme martelant. Une écriture qui porte les couleurs de ses incontournables prédécesseurs comme Jarry, Kafka, Queneau, Pérec.
Recension : « Ah ! jeunes filles... » - de Cormeilla - Editions les Poètes français –
Format 15x21 - 103 pages – 2018.
Que peut-il y avoir de plus noble que de rendre un hommage aux jeunes filles, à la fois graines, bourgeons et fleurs délicates en devenir.
D’emblée nous nous sentons transportés dans un monde simple, vrai et naturel qui n’est pas sans nous rappeler quelque peu « Les rêveries du promeneur solitaire » de J.J. Rousseau, avec cheminement initiatique en parallèle sur la pensée d’un des maîtres du genre, François Cheng.
L’écriture oscille entre prose poétique et poésie libérée, celle-ci est étayée de quelques citations et nous fait voyager dans l’univers poétique des peintres et l’intrigue des écrivains. Sorte de dualité entre les remous chaotiques de l’existence et l’étendue plane en miroir de la réflexion.
Nombreuses références qui révèlent une riche érudition, où la poésie se veut teintée de philosophie. Sous-entendus, jeux de mots, notes intellectuelles, mieux vaut pour mériter cette œuvre avoir une certaine dextérité de l’esprit.
Authentique journal de peinture avec une passion évidente pour la pensée des sages et lettrés extrême-orientaux. Méditation sur l’univers, la vie, l’homme. La question demeure parfois en suspension, à vous lecteur de tenter d’y déposer votre réponse.
Quant à la poésie « pure » plutôt narrative, elle se décline en acrostiches et nous propose un singulier périple en Normandie de terre en mer.
C’est ici que je vous laisserai poursuivre votre voyage poético-pictural entre errance et rêverie.
Recension : Jean-Baptiste Besnard – Paysages et marines - Editions les Poètes français.
Format 15x21 - 81 pages.
Similaire à son titre « Paysage et marines » ce recueil de Jean-Baptiste Bernard, poète émérite qui nous est particulièrement bien connu, est scindé en deux espaces opposés, gageure, défi, allez donc savoir ? Cependant complémentaires !
Une partie classique et rigoureuse, rattachée à l’art délicat du sonnet et dont je ne ferai pas débat, l’auteur lui-même considérant cet aspect de son expression comme médiocre, fausse modestie très probablement, mais je peux vous certifier que c’est très loin d’être le cas.
D’ailleurs entre autres, le prix Arthur Rimbaud 2016 de la Société des Poètes français ne lui fut-il pas attribué ? Ce n’est pas un hasard !
À ce propos, notre spécialiste avisée Véronique Flabat-Piot ne tarit pas d’éloges.
Ainsi, je m’engagerai sur le chemin contraire, celui qui se veut libre, entre le solide et le liquide, je choisirai le liquide. Oui, libre allant parfois jusqu’à nous donner des ailes.
Il n’est pas si simple, sachez-le, de basculer des règles classiques peaufinées, pour aller sur les flots incertains, calmes et fougueux d’une liberté encore inconnue.
Jean-Baptiste Besnard parle de la mer avec amour, sensualité, érotisme même, comme on parle de la femme aimée.
Il voit la mer comme un combat, ne jamais se laisser influencer par son calme relatif, son état de miroir d’huile, il faut demeurer vigilant à tout instant, comme avec la femme une tempête peut éclater.
Le lien est évident, les mers sont diverses et variables :
« Mer furieuse/ Mer rieuse/ Mer agressive/ Mer lascive/ Mer démente/ Mer amante je l’aime. »
Le poète voudrait la toucher, la caresser, il ferme les yeux afin de mieux embarquer dans ses rêves, ses utopies et enfin larguer les amarres.
Certes nous ne doutions pas de la qualité de la poésie classique de notre ami, mais combien sont belles ses images de liberté lorsque :
« .../...ton geste est comme une moisson de lumière. »
Au travers de ce chemin maritime et poétique, nous cueillons d’éblouissantes visions, d’émouvantes nuances, voilà de la poésie qui vibre, émeut et touche au sensible :
« Je ramassais les cailloux du soleil
Et faisais des ricochets de lumière. »
La mer est propice à l’amour, elle décuple la flamme des sentiments, vieux loup de mer qu’il est, Jean-Baptiste Besnard ne s’y trompe pas.
« Nous nous aimions sur cette plage.../...
.../...D’une passion impérissable
Comme tous les châteaux de sable. »
Poésie de grande beauté, de haute envergure qu’il faut savourer comme une étreinte d’écume sur les reflets du sable.
Recension : « Le chant de mon village » de Krystyna Umiastowska.
Editions les Poètes français – 3 ème trimestre 2017 - format 15x21 – 79 pages –
Notre pérégrination entre les pages du recueil de Krystyna Umiatowska : « Le chant de mon village » nous conduit à nous concentrer autour de son clocher, d’ailleurs l’introduction en épigraphe de Léon Tolstoï l’annonce : « .../...parle de ton village. »
Notre auteure ne s’en prive pas et nous entraîne dans sa ruralité, ses terres, où l’on prend le temps de communier avec la nature et d’écouter le silence.
Par le biais d’une poésie simple et abordable aux résonnances rimées, Krystyna Umiastowska nous situe au cœur du village et de son point central l’église, avec tout ce qui peut s’y associer.
Ce chant est une véritable profession de foi et si nous nous abandonnons à la rêverie, il nous semble entendre à l’heure de l’angélus le glissement d’une procession de moines psalmodiant en grégorien les louanges de « Dieu. »
Krystyna Umiastowska emperle au fil de son recueil un chapelet d’Alléluia, de printemps de Pâques, d’Emmaüs, de chants des Anges et de Verbe qui se fait chair.
Poésie confessionnelle ayant besoin de recueillement, de paix au cœur, dans un univers pastoral comme lien spirituel.
Ce chant ténu est celui de l’humilité, de l’amour d’une main tendue vers son prochain.
Ici poésie rime avec Eucharistie.
Nous invitons donc Krystyna Umiastowska à poursuivre encore longtemps son pèlerinage au pays du Verbe.
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Par stepoetfrancais le 17 Février 2018 à 07:50
Présentation sommaire de l’écrivain Michel DANSEL
pour son ouvrage « Paris secret » Robert Laffont.
La Société des Poètes français est heureuse d’accueillir en son siège Michel Dansel auteur inclassable que l’on ne présente plus. Voici un authentique homme de lettres ayant réformé bien des idées reçues et bousculé bien des sociétés littéraires gravitant autour de leur clocher et égocentrisme rétrograde.
Michel Dansel pour le moins que nous puissions en dire est un personnage attachant, singulier ô combien, captivant, dont l’expression fondamentale oscille entre érudition et provocation, connaissance et intrigue.
Simplement, pour donner le ton et vous mettre au diapason, Michel Dansel a entre autres soutenu une thèse de doctorat sur Tristan Corbière, le fugitif poète impénétrable « Des Amours Jaunes » et maudit selon Verlaine.
Puis au hasard de ses œuvres, je songe aux incontournables comme « Les cimetières de Paris » avec un temps fort pour « Le Père Lachaise », puis au croustillant « La mémoire d’un rat des Halles » vaste sujet qui en inquiète beaucoup. Sans oublier le sulfureux ouvrage « Les excentriques »
Les qualificatifs nous font défaut pour situer Michel Dansel personnage tellement insolite, énigmatique et compagnon de naufrage d’une société contaminée en mal d’identité.
Petite touche anecdotique, Michel Dansel, ce rabelaisien patenté, passa paraît-il son enfance entre la Champagne et la Bourgogne, convenez que les fées ont bien fait les choses et que ces perspectives sont plutôt bons signes.
Notre personnage haut en couleur est multidimensionnel, tout le passionne, le préoccupe, mais la poésie et les poètes font partie de ses fondamentaux. Nombreux sont ceux, les bienheureux, aux service desquels il mit sa plume, dans les plus prestigieuses collections, Seghers par exemple, et au hasard je pense à R.G Cadou si délicat poète fondateur de l’Ecole de Rochefort, Paul Verlaine ce vieux faune, Pierre Béarn le fantôme de la rue Monsieur le Prince, Pierre Osenat ce grand chirurgien poète, ex-président de notre Société des Poètes français, dont je me délecte encore de l’ouvrage quelque peu Janus, composé à quatre mains, par Michel Dansel pour la face sulfureuse et casanovienne, et par notre ami Jean-Pierre Béchu ici présent pour la face poétique sérieuse et intellectuelle.
Michel Dansel est un insoumis, un résistant au service des justes causes, un détracteur du crétinisme de notre société humaine formatée à la pensée unique, au retour du religieux fanatisé et du moralisme glorifiant et stérilisant.
Laissez-moi aussi vous dire qu’il est directeur littéraire de l’Académie Balzac, et juste pour le sourire qu’il est le père fondateur de l’Académie de la Poésie Erotique en tout bien tout honneur, puisque cette Académie qui a ses relayeurs dont nous sommes et qui fonctionne toujours bien, un peu au ralenti actuellement, car nous sommes tous impliqués dans nos tâches multiples et variées.
Néanmoins, vous pourrez retrouver ou découvrir cette Académie sur le site « Erotydia ».
Maintenant, je cède la parole à Jean-Pierre Béchu beaucoup plus compétent que moi pour vous présenter Michel Dansel l’extraterrestre qui osa rédiger la « Lettre d’un laïque au pape ».
Oui, notre ami est un amoureux inconditionnel de la face cachée des choses et pathologiquement parisien.
Mais aujourd’hui, nous graviterons autour de cette véritable somme qu’est « Paris secret » publié chez Robert Laffont.
Jean-Pierre, tu as la parole et celle-ci n’est pas sur les colonnes, mieux elle émane des fibres du cœur !
MICHEL BÉNARD.
lauréat de l'Académie Française
Chevalier des Arts e"t Lettres
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