• Fondateurs et Historique

     

    Historique et FondateursFondateurs et Historique

     

     

     

     

    Historique et Fondateurs

    José-Maria de Heredia (1842-1905) :

     Il composa des vers dès 1862, il fit figure de maître dans l'École parnassienne en joignant à un rare talent d'évocation une impeccable facture métrique. Sa poésie est portée par des rythmes érudits et des termes évocateurs par leur sonorité ou leur rareté.

     

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    Sully Prud'Homme (1839-1907) :

     De formation scientifique, études de droit, il rêva d'unir la poésie et la science et composa de vastes poèmes philosophiques. Son oeuvre où figurent des essais d'esthétique, de philosophie et de critique fut couronnée par le Prix Nobel en 1901.

     

     

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    Léon Dierx (1838-1912) :

     Compatriote et ami de Leconte de Lisle, il rejoignit les rangs du Parnasse, il sut dans ses poèmes exprimer sous forme de modulations délicates et savantes, sa mélancolie profonde. Très admiré de son vivant, il fut à la mort de Mallarmé sacré "Prince des Poètes" en 1898.

     

     

     

    Historique et FondateursAUGUSTE DORCHAIN (1857-1930)

    Il fut le premier président de la Société des Poètes français en 1902. Né à Cambrai le 19 mars 1857, il fit ses études au lycée de Rouen et son droit à Paris. Est-ce l’influence d’une scolarité qui après s’être déroulée sous une dénomination impériale, se prolongera dans les mêmes lieux baptisés « Pierre Corneille » ? Il voua une véritable dévotion à l’auteur du Cid. Cette passion lui inspirera l’une de ses plus belles poésies « La Jeunesse à Corneille » et l’un de ses meilleurs livres en prose, Pierre Corneille.  Il est alors remarqué par François Coppée. En 1881, paraît son premier livre La Jeunesse pensive, préfacée par Sully Prudhomme et dont François Coppée avait accepté la dédicace. Le livre est couronné par l’Académie Française et nécessite une deuxième édition. C’est un triomphe pour ce débutant de 24 ans. Il s’épanouira selon les propos de ses contemporains dans une grande sagesse. On ne lui connaît pas d’aventure extravagante, ni de grands éclats. Sa destinée marquée par la probité laisse le souvenir d’un homme d’une grande noblesse. Son œuvre est très diversifiée. Outre ses recueils de poésie Vers la lumière et Sans lendemain, il écrira en 1882 : Alexandre Dumas, à propos en vers, 1885 : Conte d’Avril, comédie en vers en 4 actes, 1893 : L’Odéon et la Jeunesse, à propos en vers, 1896 : Maître Ambres, drame lyrique avec François Coppée, 1901 : Pour l’amour, drame en vers, 1895 : Rose d’automne, comédie en vers. Cinq fois couronné par l’Académie Française à laquelle il se présenta deux fois sans succès, ce poète d’une exceptionnelle qualité nous laisse un remarquable Traité de l’art des vers très injustement oublié. Il aura introduit dans ses œuvres aux yeux de ses contemporains « une image, un reflet de l’harmonie et de l’ordre universel ».

     

     

    Historique et Fondateurs

    Historique et Fondateurs

    En 1885, les funérailles de Victor Hugo avaient été une apothéose. Une foule d'amis et d'admirateurs, venus de toute la France, avaient suivi le corbillard de l'avenue Victor Hugo (ainsi nommée dès 1881) jusqu'au Panthéon. Le long du chemin, des sympathies s'étaient révélées, des amitiés ébauchées et des correspondances s'échangèrent ensuite entre des poètes qui s'étaient découverts à cette occasion. En 1873, Stéphane Mallarmé et Cattule Mendès essayèrent de créer une Société Internationale des Poètes, le Comité directeur de la Section française comprenait, outre les deux initiateurs, Blémont, Elzéar et Mérat. La Société ne parvint pas à se développer.

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    Quatre ans plus tard, l'Exposition universelle de 1889, attira à Paris des millions de visiteurs aux pieds de la Tour Eiffel et permis à certains de ces poètes de se retrouver. Ces retrouvailles avaient été si joyeuses et bénéfiques que chacun souhaita renouveler de telles rencontres. L'Exposition de 1900 fut de nouveau une occasion favorable et quelques-uns en profitèrent avec enthousiasme, si bien que, lorsque se présenta l'idée de célébrer solennellement le centenaire de la naissance de Victor Hugo, l'adhésion fut générale. Un Comité de patronage s'instaura pour préparer de grandioses manifestations. Il était présidé par Sully-Prudhomme, qui venait de recevoir le Prix Nobel, et par José Maria de Heredia. Léon Dierx devait les rejoindre peu après. Du 25 février au 2 mars 1902, les manifestations se succédèrent à travers Paris : conférences, récitals, représentations théâtrales, hommages, expositions, etc...

     

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    Du Panthéon à la place Victor Hugo, de la place des Vosges, où Victor Hugo avait habité pendant la monarchie de Juillet et où se trouve aujourd'hui le musée dit "Maison de Victor Hugo", à la Comédie française, à l'Odéon, à l'Hôtel-de-ville, dans les mairies, les écoles, partout l'on célébra Victor Hugo. Ces festivités devaient se clore le 2 mars par un grand banquet à l'Hôtel Continental. Mais il fallait se séparer et l'on n'entrevoyait pas l'occasion d'une nouvelle réunion, quand l'idée surgit ! La Loi sur les associations (dite Loi 1901), avait promulguée quelques mois plus tôt, en août 1901, et quelqu'un (qui ?) pensa qu'on pourrait profiter de cette coïncidence pour créer une sorte de "syndicat" des poètes. Les poètes Poinsot et Alcanter de Brahm formèrent un Comité d'études qui travailla tout le printemps 1902 à élaborer des statuts pour fixer des objectifs précis à un tel "syndicat" et "destiné à défendre les intérêts matériels et moraux des poètes, à faciliter dans la mesure du possible l'édition de jeunes poètes, à encourager la poésie contemporaine et à mettre plus en relief dans l'instruction populaire par des conférences et des auditions, à représenter la poésie auprès des pouvoirs publics, à venir en aide aux poètes malheureux et à entretenir entre nous, l'esprit de confraternité, de solidarité qui doit les animer..."

     Les réunions de ce Comité aboutirent à l'Assemblée constitutive du 8 juillet 1902 à laquelle participèrent, outre le prestigieux Comité d'Honneur et deux avocats conseillers juridiques, de nombreux poètes comme Émile Blémont, Henry de Braisne, Auguste Dorchain, Albert Mérat, Ernest Raynaud, Daniel de Venancourt et de nombreux autres encore. Puis, on déposa les statuts à la Préfecture de Police :

     La Société des Poètes Français était fondée le 8 juillet 1902

     

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