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Poème pour la fête des pères
Papa, papa, en faisant cette chanson
Papa, papa, je r'deviens petit garçon
Et je t'entends sous l'orage
User tout ton humour
Pour redonner du courage
A nos coeurs lourds
Papa, papa, il n'y eut pas entre nous
Papa, papa, de tendresse ou de mots doux
Pourtant on s'aimait, bien qu'on ne se l'avouât pas
Papa, papa, papa, papa
Philippe Chatel - Maman Papa
Georges Brassens
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Pour mon papa
Mon papa aimé, mon papa à moi,
Toi qui me fais bondir
Sur tes genoux
Comme un chamois,
Que pourrais-je te dire
Que tu ne sais déjà ?
Il fait si doux
Quand ton sourire
Eclaire tout sous notre toit.
Je me sens fort, je me sens roi,
Quand je marche à côté de toi.
Maurice Carême*******************************************************************************************
Un papa
Un papa rapluie
Qui me fait un abri
Quand j'ai peur de la nuit.
Un papa ratonnerre
Je ne sais pas quoi faire
Quand il est en colère
Un papa rasol
Avec qui je m'envole
Quand il rigole
Un papa tout court
Que je fête en ce jour
Avec tout mon amour
Poème de Pierre Ruaud**************************************************************************
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Nos partenaires :
Bénédiction de la Galerie Arturo Maccagni
Le dimanche 17 juin le père Innocent, curé de Rosny-Sous-Bois, bénira la Galerie Arturo Maccagni au cours de l'exposition personnelle de Marièva Sol.Nous vous invitons à vous joindre à nous vers 15h.
Bien amicalement.
Marièva Sol
Présidente d'ART-MACC
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Sensation
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud, Poésies
L'été
En été les lis et les roses
Jalousaient ses tons et ses poses,
La nuit, par l’odeur des tilleuls
Nous nous en sommes allés seuls.
L’odeur de son corps, sur la mousse,
Est plus enivrante et plus douce.
En revenant le long des blés,
Nous étions tous deux bien troublés.
Comme les blés que le vent frôle,
Elle ployait sur mon épaule.
Charles Cros, Le coffret de santal
L’Été
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d’apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.Théodore de Banville (1823-1891)
AU SEUIL DU SONGE
A la margelle fascinée d’une fenêtre
Quand l’instant trouble l’infini,
Des oiseaux enneigés de lumière,
Dans un bruissement d’essaim
S’envolent comme une source d’eau vive.
Frise mouvante,
Chapelet impatient
Qui palpite dans l’or du matin.
Le temps, cette fleur nomade
Trouble les saisons de mon rêve,
L’été vient soudain déclore
Dans un moment d’éternité.
JFD
Le chant des sources
Midi sonne au village et se fond en silence.
Sommeillant sur la pierre, une ombre échappe au trait
Décoché par un astre au regard stupéfait.
La muraille le nargue en mimant l'impudence.
Un ange, solitaire, immobile apparence,
Se libère du marbre et fredonne distrait
Le chant clair de la source aux accords de Juillet.
Un archet de lumière épure l'assonance.
L'invisible compose en parfums affolés
La musique des fleurs aux secrets envolés
Quand sur l'aile du Temps se pose mon empreinte.
Et la plaine frissonne aux caresses du vent.
Sur ses longs cheveux d'or, ondoyant dans l'étreinte,
Un soleil amoureux pose un baiser brûlant.
Jean MORAISIN
le bleu de l'été