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    Anthologie annuelle

    clôture le 1er mai 2019

     

    Anthologie annuelle

     

    Anthologie annuelle


    Lancement d’une « Anthologie des Poètes Français » en 2019 !
     

    Participation demandée : 20 € par page. Maximum 30 lignes, titre et interlignes compris par page. Envoyez-nous au siège (en courrier simple exclusivement) vos poèmes tapés (en Times New Roman, taille 12) avec coordonnées lisibles et chèque à l’ordre de la « SPF ». Précisez « Anthologie » sur l’enveloppe ! Faites-nous parvenir simultanément les mêmes textes (en WORD « .doc ») sur la messagerie : spf.jeancharlesdorge@gmail.com avec, en Objet : Anthologie SPF 2019. Date limite d’envoi : 1er mai 2019 .
    N.B. Il est conseillé d’envoyer plusieurs poèmes, même si vous ne souscrivez qu’à une seule page. La Rédaction effectuera un choix pour équilibrer les thèmes. Elle se réserve la possibilité soit de réduire le nombre de poèmes par auteur soit de répartir sur plusieurs livrets édités à six mois ou un an d’intervalle. Si les textes présentés ne correspondaient pas à l’éthique de la SPF ou si leur qualité s’avérait insuffisante, la participation serait remboursée.

    Anthologie annuelle

    Merci pour votre demande de participation à l'Anthologie 2019 de la Société des Poètes Français.

    Afin de me permettre d'enregistrer directement vos textes dans la maquette de l'Anthologie, je vous prie de bien vouloir m'adresser votre ou vos poèmes (suivant le nombre de pages que vous avez choisi) par retour de ce courriel (ou en précisant bien "Anthologie SPF 2019" en objet de votre courriel). Merci de le faire, même si vous avez déjà envoyé les textes par courrier postal ou sur une autre messagerie par ailleurs. Je vous rappelle en outre les modalités de participation en fichier joint.

    Pour qu'il n'y ait pas de problème d'ouverture de fichier ou autre, je vous précise que le fichier doit être en WORD, taille 12 et que vous devez indiquer votre prénom et votre nom en haut de la page, en gras.
    J'apprécierais que vous fassiez de plus un copié-collé du contenu de votre fichier dans le corps de votre courriel, pour confirmation.

    Il n'y aura pas de rectification possible après l'envoi de votre fichier. C'est dire que je compte sur votre relecture préalable, éventuellement aussi par une tierce personne pour éviter tout risque de fautes d'orthographe. Nous respecterons la ponctuation ou l'absence de ponctuation suivant votre mode d'écriture.

    Dans l'attente, je vous souhaite une excellente année 2019 en Poésie,
    bien amicalement,


    Anthologie annuelle

     

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    Une journée à Metz

    Une journée à Metz

    Une journée à Metz Une journée à Metz

     

    Bonjour à toutes et à tous,
    A l'occasion du Printemps des poètes, Paris en Poésie et Audiens Baladins Club (club ABC) vous emmènent pour une journée d'excursion à Metz le samedi 17 mars 2018.

    UNE JOURNEE A METZ 

    VILLE NATALE DU POETE PAUL VERLAINE

    Une journée à Metz

    Metz, ville royale et impériale, trois fois millénaire depuis l'époque gallo-romaine jusqu'à nos jours, nous offre un patrimoine architectural exceptionnel. Nous commencerons notre visite dès notre arrivée en gare de Metz et nous déambulerons dans le quartier impérial. Puis, nous nous dirigerons vers la vieille ville en passant par la Porte Serpenoise devant l'Arsenal, puis vers Saint-Pierre-aux-Nonnains (église la plus ancienne de France), l'esplanade et la maison natale du poète Paul Verlaine. Nous déjeunerons au marché couvert Chez Mauricette (buffet lorrain), tout proche de la cathédrale et de la place Jacques-François Blondel. Nous ferons escale à la cathédrale Saint-Etienne (dont certains vitraux sont de Chagall) et terminerons notre promenade par le quartier médiéval.

    Voici les horaires et numéros des trains à prendre le samedi 17 mars 2018 aller et retour Paris-Metz-Paris.
    Départ : Paris gare de l'Est 8h 40, arrivée gare de Metz 10h 11 (train n°2809) ;
    Retour : gare de Metz 18h 56, arrivée Paris gare de l'Est 20h 20
    (train n°2876).
    Mon conseil : les participants doivent prendre leurs billets très rapidement afin de bénéficier des meilleurs tarifs possibles (billets PREM'S et PREM'S carte senior), dès le 17 décembre 2017.

    Sur Internet www.sncf.com ; application mobile Voyages-sncf.com
    téléphone 3635 ; boutiques SNCF ; agences de voyages agréées SNCF.

    Le rendez-vous en gare de Metz sera devant l'enseigne EUROPCAR très visible.

    Tarif : 54 € (comprenant visite de la vieille ville, de la maison natale de Paul Verlaine, restaurant Chez Mauricette), hors transport.

    Inscriptions : Cécile Prévost (club ABC)
    cecile.prevost@audiens.org - tél. : 0 173 173 271

    *

    Roselyne CHEVALIER
    Guide-conférencière Paris en Poésie
    07 81 67 21 98

     

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    * Parlons français* étude

     

    Parlons français

     

     


    PARLONS PEU, PARLONS FRANÇAIS

    Depuis Senghor, l’expérience a toujours prouvé que ce ne sont pas les Français de souche qui sont les mieux placés pour défendre la langue de Molière. La France gagnerait à être francophoniquement correcte pour sauver le français menacé par l’intrusion de l’anglais. Cela dit, nous constatons avec tristesse l’utilisation outrancière du franglais dans le paysage langagier des Français et c’est à juste titre que nous recommandons vivement à tout un chacun la lecture du livre de Yves Laroche-Claire «Eviter le franglais », paru chez Albin Michel, dans la collection Les dicos d’or de Bernard Pivot.
    Mis à part le déferlant langage «branché» ou postmoderniste qui échappe tant de fois à l’entendement et condamné par les puristes, il faut signaler que le parlé de certains jeunes de banlieues n’est pas fait pour augmenter la cote du français.
    Par ailleurs, les animateurs de télé nous bombardent avec des termes on ne peut plus éloignés de notre vécu au point de se demander si c’est notre vocabulaire qui est pauvre ou le leur. A bien réfléchir, aujourd’hui les acteurs de la communication s’éloignent des normes de la linguistique en versant dans le parler tendance comme pour nous dire que: « si vous, vous ne parlez pas franglais vous êtes un has been.
    Il ne se passe jamais un jour sans qu’on lise dans les journaux ou qu’on entende dans la pesse audiovisuelle ou dans la conversation courante des mots issus de la langue de Shakespeare. Que de termes éloignés de notre champ lexical, auxquels n’a-t-on pas eu recours pour «charpenter» notre discours au quotidien? Ainsi on risque d’être victime d’une surdose (pardon, une overdose !) d’anglais.
    Il est à se demander s’il pullule autant de mots français dans le parler des Anglais. Oh! que non. Bon appétit, bon voyage ou quelques autres peccadilles suffisent largement. On va dire qu’il ne faut pas en faire trop pour si peu car une langue doit évoluer et que l’emprunt est le fort de toutes les langues. Soit. «L’excès en tout nuit» dit La Fontaine. Ca suffit, tentons plutôt de sauver les petits bijoux de la langue française qui tendent à disparaître comme le constate Bernard Pivot dans « 100 MOTS A SAUVER» paru chez Albin Michel. Eh oui, le français est en perte de vitesse ! Une langue est le baromètre du niveau économique et intellectuel d’un pays. Ne peut-on pas considérer cette situation comme symptomatique de la décadence de la France; car rappelons que Chateaubriand face à la décadence de l’empire romain avait conclu que  «Le génie n’a qu’un siècle après quoi il faut qu’il dégénère » cf (Grandeur et décadence des Romains). Alors, quel sera le sort du français? Les étudiants non francophones seront-ils toujours entichés d’apprendre cette .langue quand on leur laissera entendre qu’ils sont has been s’ils ne sont pas branchés ou qu’ils doivent aller à «C’est mon choix» pour un relooking car leurs vêtements ne sont pas customisés. Entendre à n’en plus finir des vocables comme crooner, mailing, listing, booster surbooker, manager, brainstorming, discount, dispatching, il y a de quoi y perdre son français et Malherbe doit forcément se retourner dans sa tombe.
    Les hommes d’affaires, (pardon, les businessmen!) pensent qu’on est plus convaincant en employant le jargon anglais inhérent à la stratégie commerciale (pardon, au marketing !). Le pire c’est qu’il existe des écrivains et des journalistes assez complaisants pour abonder dans leur sens en véhiculant leur langage. La langue française étant une des plus belles langues du monde et de surcroît très riche, il suffit de se remuer les méninges pour trouver les mots français équivalents. En fin de compte, disons avec Boileau que « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement / Et les mots pour les dire arrivent aisément ».

    Maggy DE COSTER

     

    * Parlons français* étude

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    * Parlons français* étude

    * Parlons français* étude

     

    * Parlons français* étude

     

     BRAVO Maggy !!!

    Il y aurait tant à dire en effet...

    Pourquoi ne pas reconnaître l'exception française et veiller ainsi à sa perennité ?

    Perdre ses racines linguistiques fait mourir à petit feu. Faire table rase est une lubie de changement.

    Grandir la langue française, la préserver, la choyer, la transmettre...

     n'exclue pas la valeur des autres langues. Chacune a son particularisme.

    C'est un vivre ensemble harmonieux et non un mélange, qui perdurera.

    Résistons devant l'excès sans renoncer à certaines concessions.

    Qui vivra, verra.

    Amitiés poétiques d'Elizabeth

     

    * Parlons français* étude 

     

    Pour les férus de la langue française, un petit bijou que vous ne connaissiez peut-être pas.

    · Le plus long mot palindrome de la langue française est « ressasser ». C'est-à-dire qu’il se lit dans les deux sens.

    · « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e ». C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun « e ».

     · L'anagramme de « guérison » est « soigneur » C'est-à-dire que le mot comprend les mêmes lettres.

    · « Endolori » est l'anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.

     · « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette».

     · « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !

     · Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».

     · « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. C'est ainsi!

     · « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] ..

     « oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.

     

    CHANTAL PAYS 

     * Parlons français* étude

    Bonjour

    Je suis tout à fait d'accord avec vous pour souligner le fait que l'intrusion de l'anglais prend des allures catastrophiques. je travaille dans l'enseignement supérieur et il est terrible de constater que les plus diplômés sont à l'avant-garde de ce mouvement d'anglicisation. Je ne donnerai aucun exemple mais des structures comme le CNRS (entre autres) jouent un rôle catastrophique (évaluations demandés en anglais, dossiers à rédiger en anglais) le français semble suivre le mouvement du breton au XVIIIe-XIXe siècle qui a d'abord été abandonné par ses élites. Arrivé à un certain point, les autres ont du suivre.

     

    Par contre, je mettrais un bémol à votre remarque sur les jeunes des banlieues. Le paradoxe est que les "petits blancs" s'entichent de chanter en anglais, mais qui chante en français, se fatigue à rimer et à faire vivre le français ? Les rappeurs et les enfants d'immigrés. C'est un grand paradoxe que les enfants des étrangers soient sont aujourd'hui ceux qui font le mieux vivre notre langue

    Stéphane Rosière

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    De profondis

    De profondis

     

     

    De profondis

     

    Jacques Viesvil,  le poète qui soufflait sur les braises

     

    Un souffle glacial me traversa, une absence soudaine, un implacable vide s’installèrent.

    Quelques jours auparavant, nous avions échangé par téléphone. Certes, nous le savions souffrant et fatigué, mais il est des situations que nous occultons inconsciemment. Par refus de regarder les choses en face. La nouvelle me parvint par sa grande amie et talentueuse illustratrice Lysiane Ketsman. Jacques Viesvil (1) n’était plus ! L’homme éveillé s’était assoupi.Comme sa poésie, l’homme était tout de délicatesse et de transparence, prévenant, chaque matin les yeux tout éblouis, il s’étonnait que le soleil se soit encore levé.

    Oui Jacques Viesvil, l’ami, l’immense poète venait de nous quitter ! Une belle âme s’est envolée. Notre ami était une véritable semence, une graine qui pouvait encore nous prouver qu’il existe de l’espoir, qu’une germination nouvelle est possible. Au sens propre, il était un éveilleur de conscience, un passeur du verbe, un ciseleur de rêve. Un jour, il m’a écrit à propos d’un de ses ouvrages en cours de réalisation : « En chacun de nous, un homme cherche l’aube, ce n’est pas la lumière, mais déjà quelques lueurs d’espoir ainsi que la neige d’Avril. ». Son œuvre bibliographique poétique et théâtrale est conséquente. Comme un large étendard arc-en-ciel déployé à la face du monde, la volonté de l’humanisme flottait sur toute la vie et l’œuvre de Jacques Viesvil. Le coté prophétique de son œuvre fonde en l’homme, malgré les déserts d’incertitudes que la société actuelle génère, les plus hauts degrés de l’espérance. A son sens, l’homme a réellement besoin de réapprendre à vivre.Les nuances de son écriture étaient d’une rare puissance expressive, où force et beauté se mêlaient à la dramaturgie de certaines images intenses. Il portait en lui cette passion de la poésie à son niveau le plus élevé qui conviait l’homme à marcher sur le feu de l’esprit. S’il ne m’était donné qu’un seul mot pour situer l’œuvre de notre ami, sans hésitation je dirais : Humaniste.

    Grand amateur d’art, les peintres furent toujours présents dans sa vie et son œuvre, car il n’était pas rare qu’il fasse collaborer à ses ouvrages de merveilleux illustrateurs, ici je songe aux peintres Jean-Joseph Cherdon, Roger Somville, Salvatore Gucciardo et au graveur Christian Hoquet, etc… Une chose était certaine, Jacques Viesvil avait conscience que la poésie est peut-être encore l’ultime voie d’espérance offerte à l’homme. Utopie, allez-vous me rétorquer ! Possible, mais n’oubliez pas cependant que ce sont sur des utopies que l’on érige les plus beaux édifices de la vie.

    « Tu participes à l’énergie de la création du monde. Tu es la vie ! L’amour !

    L’amour nous transporte sur une autre planète. » (2)

    Le dernier mot reviendra au poète Marc Chesneau qui m’écrivit peu de temps avant sa disparition : « Qu’une mort crée toujours une possibilité humaine à continuer. » et que « La vraie force est force d’amour. »

     

    Michel Bénard.

     

    (1) Grand Prix International de Poésie S.P.A.F 2004 – Prix Léopold Sédar Senghor du Cénacle européen des Arts et des Lettres  2006 – Prix Roland le Cordier S.P.F 2014.

    (2) L’Homme qui souffle sur les braises – Editions ABM -

     

      * Parlons français* étude

    Jacques Vielsvil

     

    Jacques Vielsvil

    Mon bon souvenir de Jacques Viesvil remonte à 2006 à l'inauguration de l'Espace  LS Senghor de Bruxelles, où le Cénacle européen lui remit son prix de Poésie. Sa présence discrète ne me l'a pas fait oublier pour autant. Il nous reste du Poète sa lumière et celle de ses mots. 

    Jeannine Dion-Guérin, poète

     

    * Parlons français* étude 

     Bravo mon Cher Michel pour ton touchant hommage que tu rends à notre ami Jacques Viesvil!Merci de m'avoir cité. Ton texte, décrit avec ferveur l'âme du poète. Sa poésie se distingue dans le monde des lettres belges. Loin des écoles, de l’esthétisme littéraire qui valorise la musicalité des mots, de la phrase, Jacques Viesvil  a forgé une écriture basée sur l'émotion.  Sa démarche était un souffle  fusionnel,un feu ardent qui illustrait  un univers cristallin. Son lyrisme poétique était une force expressive qu'on retrouvaitdans chaque poème. L'homme est décrit dans sa puissance chaleureuse et spirituelle.  Voilà mes impressions sur notre ami Jacques...

    Salvatore Gucciardo, peintre

    * Parlons français* étude

     

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    Michel Bénard, vice-président 

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    cathédrale de Reims (l'ange au sourire)

     

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     cathédrale de Reims

     

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    sculpture de Paul Landowski,  le premier architecte)

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    Jean Moraisin, correspondant Nord 

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    Bienvenue en "Ch'ti Poésie à Douai 

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    Nicole Portay, déléguée

     

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    Michel de Nostredame dit " NOSTRADAMUS "

    sculpture de François Bouché

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    presqu'île de Giens face aux îles Porquerolles 

     

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    le sculpteur Franceleine Debellefontaine

    et le poète Barnabé Laye

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     le poète et peintre Eliane Hurtado

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    Musée des Beaux-arts de LYON

    l'AGORA devant le buste de Victor HUGO avec notre déléguée Isabelle Gayet 

     

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     Noël METALLIER, notre correspondant

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    au Salon du Livre Hibooks 

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    Dédicaces/Signatures

     

    Dans le cadre prestigieux

    de notre espace d'expositions d'Art et de notre bibliothèque

    seule association offrant ce service

    on peut organiser de belles manifestations de signatures

    Dédicaces/Signatures

    à bientôt !

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     Plus de 500 recueils édités

    Notre bibliothèque de poésie

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    notre déléguée NICOLE PORTAY

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    Parutions/Recensions*5

    Parutions/Recensions*5

    7

    Dernières parutions de nos membres parmi de très nombreuses parutions à nos Éditions

    (recueils avec recensions*7)

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    Vous trouverez  un bulletin de commande

    sur notre site

    Pour commander un recueil, se renseigner au siège, on ne peut indiquer le tarif du recueil choisi

    nous ne sommes pas une entreprise commerciale

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    Parutions/Recensions*7

    par MICHEL  BENARD

    poeta honoris causa

     

    Parutions de nos membres

     

    Parutions/Recensions*6

     

    ReParutions/Recensions*7cension : Christian Malaplate – «  La lumière tisse des volutes sur des pierres grises. »
    Editions des Poètes français – 2017 - 91 pages – format 15x21 –

    Nous pourrions considérer Christian Malaplate, auteur de nombreux ouvrages, comme un pèlerin du Verbe, un itinérant de la poésie. Sa dernière œuvre « La lumière tisse des volutes sur les pierres grises » s’ouvre sur le paysage d’un voyage incertain. Aléatoire. Une allégorie pour un espace de l’ailleurs.
    Avec ses mots, le poète avance à pas comptés sur les différents degrés de l’existence, symbole d’une secrète alchimie intérieure.

    « Pour franchir les lieux sacrés et pour écouter les puissances du Verbe. »

    Les mots se font désert, femme, écume d’amour. Le langage est codé, se révélant parfois hermétique afin de mieux offrir sa lumière révélatrice. Le silence de la réflexion se veut pénétrant, nous entrons dans une légende, un conte, celui de l’homme avec cette volonté d’amour tellement inaccessible !

    « Je prends dans ta main le goût de l’infini. »

    Les mots sont porteurs de force, de pouvoir, il faut les respecter, les utiliser à bon escient avec le meilleur de leur possibilité. L’homme, pour Christian Malaplate, est toujours entre deux rives, prose et poésie, narration ou révélation, difficile parfois d’y trouver sa rive et pourtant les ponts de la destinée y sont érigés. Nous touchons ici au poético-philosophique, la réflexion vibrant sur un mode de pensée est dominante et s’ouvre sur le livre de la vie. Le poète serait-il toujours condamné à l’exil, en quête de ses racines, à la recherche d’un verbe salvateur qui sécurise et réconforte.

    « Cette soif d’infini suscite tant d’angoisse .../... »

    Christian Malaplate s’interroge sur l’univers qui l’environne, il rêve sur les miroirs de l’âme et les chœurs des fabuleux opéras. Sa poésie nous invite à réfléchir sur nos conditions humaines et sur nous-mêmes - Suivre la trace ténue qui nous guide vers la révélation, la compréhension, le mystère de l’existence - Dans les pas chaloupés d’un tango rythmé par un bandonéon, le poète retrouve l’élan de la passion. Le parcours se veut parfois initiatique jusqu’à retrouver les signes dans la pierre, le site sacré et la puissance divine du verbe. Il me semble entendre parfois les chants de Novalis, Goethe ou Nietzsche. Dans une demi-brume nous apparaît le mystère mythique du Styx ou de l’Ile des Morts.

    « .../...nous engagent vers un dialogue secret avec les éléments. »

    Le symbole franchi, nous retrouvons vite la poésie et son goût d’infini, telle une langueur de parfum de femme.

    « J’entends ton chant d’amour comme un baiser un baiser ? sur un bouton de rose. »

    Christian Malaplate nous offre un kaléidoscope humaniste où se dépose l’interrogation globale de l’existence en ses arcanes. Les ténèbres et la lumière s’y conjuguent, dualité et complémentarité.
    L’homme, entre ses pages, demeure l’incontournable et permanent questionnement. Le centre paradoxal. L’homme en sa sublimation, l’homme en sa corruption, l’homme en sa soumission, l’homme en sa sagesse.

    « L’homme esclave chante et danse pour défier l’humiliation. »

    Nourrie des œuvres des grands poètes, la poésie de Christian Malaplate nous place souvent face à une énigme, au mystère de la pensée et du verbe venu d’ailleurs pour s’ouvrir sur l’inconnu, en cela reportons-nous à « Je est un autre »
    Les images s’enchaînent jusqu’à réaliser un tableau verbal, jusqu’à planter un décor dans lequel nous pouvons rêver, flâner, nous interroger pour emprunter divers chemins.
    Mais lequel est le vôtre, lequel est le mien, l’aventure se veut quelque peu ambivalente.
    Poésie en confidence dont certaines visions humanistes, spirituelles ou associées à l’amour nous transcendent.
    Le poète se doit de demeurer perpétuellement cet enfant qui parle aux nuages, aux arbres, aux oiseaux, qui court après ses chimères, les lèvres et les doigts tachés d’encre violette.
    Dans cet espace du jardin de l’enfance la poésie nous transporte et elle :

    « Rend le présent si délicieux puisque j’ose vous le dire, je vous aime. »

    Parutions/Recensions*5

     

    Parutions/Recensions*7Recension : Damienne Derreumaux «  La liberté des petites heures. »
    Editions les Poètes Français – 2016 – 61 pages – format 15 x 21.

    Ce recueil « La liberté des petites heures » de Damienne Derreumaux est un ouvrage attachant, plus proche de la narration en prose poétique libérée que de l’expression poétique classique, mais les textes de notre amie sont imprégnés d’humanité, de réflexions et questionnements sur un environnement illusoire autant qu’incertain, fragile et versatile.
    Ces poèmes sont nés dans un souffle naturel et tout cela au fil de relecture et rangement de textes épars. Alors Damienne Derreumaux s’interrogea et se dit pourquoi ne pas simplement associer judicieusement ces textes et les offrir en partage à quelques amis ou âmes sœurs.
    Cette dernière appartient à la génération « Peace and Love » pleine d’énergie, d’espérance et d’illusions. Epoque où l’on croyait tout possible, tout permis, libre du système et pauvres crédules nous l’avions cru. Incroyable innocence ! Damienne Derreumaux n’échappa pas à la règle et tomba dans le piège des imposteurs bâtisseurs d’utopie et fossoyeurs de générations. C’était le temps où nous rêvions de « l’Esperanto » de Katmandou, de Bénarès ou de Lhassa. Nous évoquions une forme de communauté mondiale sous les tipis, dans les bergeries du Larzac ou les maisons bleues de San Francisco.
    « La pauvreté, mais surtout a trouvé
    La lumière de l’Esprit. »
    « De vrais
    Voyageurs, une envie de parcourir
    Le monde à nouveau,.../... »
    En un mot nous caressions le grand rêve des citoyens de la terre.
    Mais naïfs que nous étions, c’était bien peu connaître la fourberie chronique des hommes.
    Oui les poèmes de Damienne Derreumaux laissent échapper quelques volutes d’encens aux senteurs et parfums d’un Mai 68. Nous le savons très bien, nous écrivons pour notre plaisir, un peu aussi pour les autres, mais au fond de nous même nous aimerions bien toutefois qu’un lecteur anonyme aime au moins nos quelques lignes si modestes soient-elles. Les textes de notre poétesse sont chargés de multiples expressions, d’images simples, de fragments de vie, d’impressions fugitives. Souvent elle use de peu de mots pour souligner l’essentiel, amours furtives, difficiles, souvent éphémères. Ici l’interrogation est souvent présente, la vie est un combat dont les ailes sont souvent brisées, mais la volonté surpasse tout et l’espoir reprend toujours son essor.
    «  Renier les difficultés passées,
    Inventer le courage
    De tenir encore
    Debout. »
    Ces petites heures de liberté sont la clé du bonheur en poésie, une quête de tendresse, de confidences. Besoin aussi d’une épaule de temps en temps pour y reposer la tête.
    Notre poétesse affronte le passé qui s’efface, mais il lui reste l’errance au travers de l’album des souvenirs, et les
    « Promesse d’avenir, pleine de découvrir.../... » 
    « Je suis seule et je dois
    Ouvrir ma route. »

    Parutions/Recensions*5
    Parutions/Recensions*7Recension : Danielle Miltenberger – «  A l’écoute des vagues  » Editions les Poètes français. 2016 – 63 pages – format 15x21


    Nous connaissons tous Danielle Miltenberger pour son étroite collaboration dans le cadre du comité directeur de la société des Poètes français pour lequel elle s’investit avec efficacité. Pour peu nous en aurions oublié qu’elle est aussi poète. La plus belle démonstration nous en est faite au travers de son ouvrage : «  A l’écoute des vagues. » L’écriture est vécue ici comme une révélation, une possible transcendance, une évasion intemporelle, un regard sociétal.
    Au cœur de sa réflexion Danielle Miltenberger pose ses mots sur le silence, pour peut-être y cueillir une âme sœur ou même étrangère.
    « .../...animer notre raison d’être
    devenir son confident. »
    Tout est si fragile dans le temps du passage, dans un éclat de rire et c’est l’interrogation qui s’installe.
    « Dans un souffle murmuré
    Où je dirai « je n’ai fait que passer... »
    Danielle Miltenberger ne peut réellement s’exprimer que par une écriture en liberté, certains dirons libérée. D’une grande modestie notre poétesse nous révèle une écriture masquée, en demi-teinte, mais d’une intense maturité, une sorte d’aboutissement intime dont l’expression et l’expérience sonnent avec justesse. Les textes se veulent assez courts, simples, mais ils touchent à l’essentiel, à l’indicible parfois. Les soirs de questionnement et de solitude Danielle Miltenberger fait de la poésie son amie, lui confie ses expériences, elle lui décrypte ses notes de beauté qu’elle voudrait transmettre au monde.
    « Quittant l’inconnu pour vous sourire
    Ou réveiller quelques désirs... »
    Parfois nous y percevons le souffle ténu d’une musique de Gesualdo Da Venosa.
    Les amours y sont fragiles, furtives, jusqu’à rester délaissées sur un siège de métro. Danielle Miltenberger ébauche des fragments d’amour où elle aimerait susurrer ses espérances, y ériger son espace de vie, mais c’est toujours l’inconnu qui attend au bout de la rue.
    Ses paroles sont celles de chacun d’entre nous en notre quotidien, en nos amours, nos désamours, nos abandons et solitudes. L’amour cependant donne des ailes, il fait flotter et dessine du rêve.
    « De tes rêves fous tu n’as eu qu’espérance. »
    Danielle Miltenberger nous ouvre délicatement les pages de son recueil, des pages de vie où elle effleure les problèmes de société, de l’émigration et de l’insertion, l’illusion de la terre d’accueil. Le drame également du nucléaire où l’homme joue toujours la destinée de l’humanité aux dés. Tel est l’apprenti sorcier que l’on baptise et cache sous le nom de progrès.
    L’inventaire est dressé, le monde des hommes est en bien mauvaise santé.
    Narration, témoignage, confidence, amour, un florilège de poèmes éparpillés tels des petits coquillages sur la plage d’un recueil qui aussi sent bon les embruns et la Bretagne.
    « Violente, rageuse, elle balaie les côtes
    Alors que les marins chahutés grelottent. »

    Parutions/Recensions*5

    Parutions/Recensions*7

    Recension : Gérard Laglenne «  10 ans sur l’Etrave Une forme fixe »

    Editions les Poètes français.  2017.  105 pages. Format 15x21.

    Connaissant la renommée de l’excellent poète Gérard Laglenne, que ne fut pas notre étonnement initial de constater, page après page, une sorte de compilation de textes de divers poètes et naturellement de l’auteur, présentant les multiples formes poétiques déjà publiées sur une décennie dans une revue des arts et des lettres, elle aussi bien connue.

    Gérard Laglenne est un pèlerin de longue date sur les sentiers sinueux de la poésie, à ce point qu’il n’a plus rien à démontrer quant à la qualité de son écriture soucieuse de la règle, de la forme sans pour autant faillir sur le fond qui se veut solide. A ce niveau sans doute, aurait-il était judicieux que notre poète nous concoctât un ensemble de ses poèmes personnels sous leurs diverses facettes traditionnelles. Il y a là cependant une volonté bien déterminée de perfection et d’un rappel à la préservation de la haute tradition de la poésie française.

    Gérard Laglenne le confesse, son propos n’est pas de prétendre apprendre, mais simplement de proposer un résumé succinct des formes essentielles au service des poètes qui voudraient en tirer profit. A l’heure où bien des valeurs sont bafouées, nous sommes face à l’apologie de la haute tradition poétique, ce qui est tout à fait en l’honneur de Gérard Laglenne qui nous propose un petit traité de versification. Toutes les règles et formes de la construction poétique sont rappelées. Plaisir également de retrouver des noms familiers et amis comme par exemple, Phileas Lebesgue le poète paysan à l’esprit universel, Pierre Hulin plume si délicate, Eliane Zunino-Gérard que l’on ne présente plus. Soulignons aussi la présence de phares tels, Charles d’Orléans, Arthur Rimbaud, Albert Samain etc.   

    Petite touche finale où nous admirerons cette jolie première de couverture que nous devons au merveilleux et grand peintre Michel Tesmoingt, immense illustrateur des poètes de sa génération et dans cet esprit, nous songeons au délicieux poète Roland le Cordier dont un bon nombre d’ouvrages furent illustrés par ce dernier.


    Parutions/Recensions*5

    Parutions/Recensions*7Recension Jean-Yves Lenoir «  Herbes » éditions les Poètes français – 2015 – 123 pages – format 15x21.

    Poésie dites-vous ? Peut-être pas poésie !
    Finalement si poésie, car elle est source et sève de vie.
    Et c’est bien de vie absolue dont il s’agit dans «  Herbes » le dernier ouvrage de Jean-Yves Lenoir. Oui poésie entre prose, narration, anecdotes. C’est un véritable herbier aux mille nuances, essences et découvertes singulières. L’ouvrage se présente sous forme de courtes nouvelles le plus souvent rattachées au monde végétal Jean-Yves Lenoir tente de restituer ses lettres de noblesse à l’herbe folle. Il la réhabilite. Ce petit brin de verdure qui défie les lois de la cité, de la société, en pouvant investir la ville, en perçant le macadam, en descellant les briques des murs. Il faut le vénérer ce brin d’herbe, en faire un bouquet rivalisant avec la rose.
    Jean-Yves Lenoir retourne aussi au monde olfactif, aux senteurs de terre, de bois, de caves, autant d’images en suspension dans la mémoire. Au détour d’un paragraphe, il se surprend à rêver sur une clé, et si c’était celle du paradis ? Nous constatons dans la construction des phrases, des ruptures de rythme, des fragmentations. Nous basculons de la vie ordinaire, aux drames, aux frustrations d’amour, à la folie congénitale de la société. L’herbe encore elle devient la reine, elle se fait l’aiguille d’une horloge, elle investit les vieilles maisons et miracle elle dessine :
    « L’herbe sous le vent dessine un bijou sur une peau de femme. »
    La facture de l’écriture se veut insolite, déroute, interroge, tout l’art réside à la description ou interprétations de ses signes colorés. On y croise des rêves de gosses, des rêves de romanichels qui flottent sur la Loire jusqu’aux Carpates. Angélique est-elle une femme ou une plante ? Peut-être les deux ! Comme dans l’herbier les souvenirs sont classés, il s’agit de le feuilleter pour réveiller les pans d’une mémoire d’enfance oscillant entre le réel et l’imaginaire, la folie et le fabuleux. Anaïs, Angélique, Lia, chiendent, prêle et pissenlit tous se confond, le temps s’estompe.Ici je ne saurais vous suggérer que de vous laisser transporter par cette écriture personnalisée, de feuilleter «  herbes » comme un grand herbier au hasard des chapitres pour peut-être y effeuiller des rêves. Et n’allez pas dire qu’ils n’existent pas, car « le poète prétend le contraires. » Laissons-le nourrir ses utopies.

    Parutions/Recensions*5

    Parutions/Recensions*7Recension- « Présence d’esprits » de Karin Espada – Editions les Poètes français –
    Format 15x21 105 pages. Illustration photo de Steve Howard.

    En première lecture le recueil poétique de Karin Espada «  Présences d’esprits » se drape d’une intention classique et l’idée de basculer dans une poésie convenablement composée mais emprisonnée dans sa gangue et ses limites, nous saisit. Tel fût mon ressenti immédiat ! Cependant bien vite il nous faut réviser cet apriori, afin de mieux découvrir une écriture variée à facettes multiples et en définitif pas si classique que ça.
    Alors le bon sens voudra de nous laisser entrainer dans un échantillonnage de visions diversifiées et d’impressions le plus souvent vécues.
    Après un petit périple bestiaire où une vaste faune animale est gratifiée d’un petit clin d’œil, chats, chiens, oiseaux, insectes et même crustacés, où son amour de l’espèce animale qui n’a rien à envier aux hommes, la conduisit jusqu’à braver un maitre indigne de la pointe de son parapluie.
    « J’intervins cette fois en hurlant qu’il arrête
    Mon parapluie brandi en guise d’arbalète.../... »
    Mais la poésie est aussi pour Karin Espada une façon de militer et de s’insurger contre les comportements vulgaires et vils des hommes pilleurs et profanateurs de la mémoire du passé et des lieux sacrés témoins de l’histoire.
    « Ceux qui profanent et saccagent
    Les tombes et sarcophages.../... »
    Nous y trouvons aussi les amours perdues qui brulent encore dans la tête et le cœur comme de simples lamparos.
    « Le désespoir brûle en moi
    Comme une poignée de braises.../... »
    Ce recueil n’est pas dépourvu de quelques discrètes nuances érotiques l’esprit et le corps ayant leur raison.
    Et je suis là, allongée,
    Toute chaude et rassasiée,
    Erotica sardonica,
    Humide de fantasmes,.../... »
    Souvent la poésie de Karin Espada se fait narrative et porte témoignage. Le souffle du quotidien défile de vers en vers, de poème en poème, la vie tout simplement s’accomplit. Pour peu que nous nous laissions transporter au gré des textes une sorte d’inventaire de l’existence se déroule sous nos yeux. Soulignons, la jolie illustration photographique de Steve Howard «  Abandoned » qui dégage une insolite et poétique ambiance Notre poétesse se livre, s’abandonne même aux rythmes saccadés de ses impressions. Les textes se fragmentent de justes réflexions, de délicates sensations. Par sa poésie régénératrice et bienfaisante Karin Espada en arrive à combler ses instants de solitude.

    « Puisque ma présence, N’est que le regret d’une absence,.../... »

    Textes énergiques parfois, qui ne peuvent pas nous laisser dans l’indifférence et dont l’emportement, la fougue, la spontanéité en arrivent à nous dérouter un peu.
    Et comme le souligne dans sa postface Vital Heurtebize : « Laissons nous donc emporter ! »

    Parutions/Recensions*5

    Parutions/Recensions*7Recension : Lasko Châline – « Bribes de vie en poésie » Editions les Poètes français – 2016- Format 15x21 81 pages.

    Même à l’état de bribes, la poésie pour Lasko Châline est une respiration, un souffle de vie, un flot de bon sens et de logique naturelle. Lasko Châline est toujours au sens le plus large du terme en demande ou en attente d’amour, c’est ainsi qu’au fil de ses poèmes elle nous dispense de sages recommandations.
    «  Vieillissez sans regretter votre vie... »
    La poésie parfois s’absente un petit peu, elle n’est pas toujours au rendez-vous, mais les battements de cœur sont omniprésents. Lasko Châline chemine par fragment d’expérience, de vécu, elle transforme et poétise sa narration en écriture libérée et vers irréguliers, mais c’est bien là que notre amie Lasko Châline regroupe toutes les forces de son évocation.
    Lasko Châline s’engage sur les sentiers du doute et des amours blessées.
    « J’aimerais que tout recommence sans aucun doute
    Mais mon amour s’est effiloché. »
    C’est une poésie au sang mêlé, comme un poing levé qui voudrait briser ses chaines.
    Lasko Châline entreprend l’inventaire des simples parcelles de l’existence, auxquelles chacun d’entre nous est un jour confronté.
    La métamorphose de l’amour, avec ses appels, ses abandons, ses stigmatisations.
    « Haine et amour
    Feront toujours parti de ce monde. »
    Nous basculons à la fois du ludique à l’inquiétude, du rêve à l’interrogation, de la passion au tourment !
    « Me mettras-tu de côté
    Quand tu penseras de moi avoir tout eu ? »
    L’essentiel est dit simplement dans ce recueil : « Bribes de vie en poésie » c’est un regard, un hommage, une chansonnette joyeuse aussi et un remerciement à la vie malgré ses voies hasardeuses, indéfinies et incertaines.
    C’est une volonté d’amour. Un pari !
    « Je vous aime. Love ! »

    Parutions/Recensions*5

    Parutions/Recensions*7

    Recension : Timothée Bordenave – « Paris La Nuit » Éditions les Poètes français.
    Format 15x21 – 59 pages.
    Récidive plutôt sympathique de Timothée Bordenave qui nous revient avec son nouveau recueil « Paris La Nuit. » Cela nous impose d’aborder cet ouvrage dans le costume d’un noctambule et de contempler Paris comme une jolie femme drapée de mystère et grimée d’une étrange beauté. L’écriture est libre, narrative, se voulant parfois quelque peu hermétique, une manière de mieux graver en nous l’énigme du poème. Timothée Bordenave se laisse transporter dans les alcôves secrètes des amours clandestines et incertaines, entre une étoile naissante et les froufrous de l’amante dont les yeux de l’amour sont parfumés d’absinthe.
    Dans les langueurs de ses jeux libertins, l’auteur poursuit son rêve d’enfant, il explore en alexandrins plus ou moins réguliers, les nuages, les châteaux forts et se laisse dériver dans le bateau à voile de son imaginaire. La poésie pour Timothée Bordenave est un noble moyen d’ériger sa vie afin de s’extirper du quotidien, de la morosité ambiante, alors oui, il vole, il rêve. Il jette ses vers sur le papier un peu comme une bouteille à la mer, ou une paire de dés qui roulent sur le tapis vert, et il s’en remet à la providence. Timothée Bordenave le confesse, il a besoin du rythme de la vie, de ses turbulences, mais surtout d’un espace où il cultive son petit lopin de paradis. Souvent sa poésie verse dans l’explicatif, il joue avec les mots, s’invente des rébus, des traits d’humeur. Il use de la poésie comme d’une arme pour son autodéfense, aussi dérisoire soit-elle. Il se protège ainsi bien mieux de la société et de ses controverses. De surcroît, il est un poète amoureux dont l’esprit se nourrit d’humour et de dérisions. Dérisions plurielles, oui ! Car il n’y a qu’un poète pour faire une déclaration d’amour à l’amour ! Eh bien, notre ami rayonnant de crédulité n’a de cesse de le courtiser, conscient néanmoins de la fragilité et de la vulnérabilité de cet amour. Nous percevons chez lui un côté Petit Prince qui nous émeut de tant d’innocence lorsqu’il voyage avec les anges. Timothée Bordenave est un marchand de rêve où la poésie ne trouve peut-être pas toujours son compte, mais qui finalement s’impose lorsqu’il nous plonge dans :
    « Les souvenirs des rois
    Des fées des magiciennes
    Et de leurs citadelles...
    .........................................
    Et c’est fou comme on s’aime
    Amour heureux combat. »

    Parutions/Recensions*5

     

    Parutions/Recensions*7Recension : «  Il Veneziano » de Christian Lamoureux – Editions les Poètes français – 2017 – Format 15x21 nombre de pages 65.

    Ces nouvelles pages du recueil de Christian Lamoureux « Il Veneziano » s’ouvrent sur les mystères des brumes et des masques du Grand Canal à l’ombre omniprésente de Casanova qui s’y profile car venant de s’échapper des plombs.
    Il est bon de retrouver dans des vers qui ont choisi d’être libres, les émotions, les fusions embrasées de l’Eros. L’amour libertin n’est-il pas le plus beau synonyme de liberté ?

    « Un grain de beauté / A l’orée / Du bas / Petit soleil noir.../... »

    Le poète Christian Lamoureux le bien nommé, se fait galant. Le langage est lissé, patiné, courtois, d’un autre temps et conviendrait bien à l’esprit de l’Académie Erotydia.
    Révélateurs des amours mondaines ou courtoises, les textes sont traités selon l’esprit du XVIII siècle avec son langage et sa manière ampoulée.
    Suivons le parcours malicieux d’une mouche coquine.
    Toujours exprimés en langage choisi, nombreux textes sont chargés d’une subtile et évocatrice beauté érotique.
    Le poète, à l’instar de Casanova, nous entraîne dans des concerts privés des plus émoustillants où, pour le seul plaisir de son amant, la claveciniste joue, nue, des partitions de Couperin.
    Aux travers des jeux de langages singuliers, quelques regrets nous caressent lorsque le poète s’autocensure. Ah ! Foudres du ciel, que de belles visions imaginaires sont là perdues. A vous donc d’en élaborer la suite.
    Nous sommes conduits dans les arcanes de l’amour courtois à deux pas de l’amour grivois. Où est la frontière ?

    « Penchée en sa bergère, / Elle me lisait du Sade... /... »

    Imaginez une ravissante dame simplement vêtue de bas et de jarretelles jouant du violoncelle, la vision est des plus érotiques.
    Oui, érotisme et poésie, le cocktail est détonnant, le verbe s’en trouve embelli de soierie et le lecteur, pour peu qu’il soit sensible à la beauté érotique, est transporté dans un jardin humide et parfumé des pollens de l’amour.
    Au cours de notre ballade romantique et poético-érotique, nous croisons de beaux esprits, Vivaldi, Sade, Couperin, Da Ponte, Le Tintoret etc. etc.
    Mais aussi de belles délurées, marquises ou courtisanes libérées, d’amoureuses et langoureuses servantes primesautières.
    L’amour ici se cache derrière un loup de soie, taillé en quelques dentelles intimes et larmes de sécrétions charnelles.
    Courtoise, galante, subjective, voilà une poésie bien enivrante et distrayante.

    « L’Ange épousa la Dame / Dans un bruissement d’ailes, .../... »

    Délicieuses visions de Christian Lamoureux qui caresse par peintre interposé le fantasme de l’amour proscrit, coupable, mais tellement enivrant avec une religieuse.
    Pour votre bonne conscience poète Christian Lamoureux, allez faire pénitence et mea-culpa !
    Mais surtout revenez-nous vite car, par votre amour des mots, nous effleurons d’amour les corps.

    Parutions/Recensions*5

     

    Parutions/Recensions*7GRAINS DE VIE
    JEAN DORNAC
    Préface de Michel Bénard
    Lauréat de l’Académie française
    Éditions les Poètes français, 4e trimestre 2017

    Dans la tempête le poète louvoie, avec pour compagnes des vagues qui le font trembler, il tangue sur les franges du quotidien, il hésite, se retourne, Ô cruel destin / qui fait de l’amour / une pénible servitude. Il fait front sur le reflux de son ouragan intérieur, qu’il remaille pour en faire un enclos : laisse-moi me reposer près de ton âme / berce-moi de ton rire joyeux. Dans les jours déchus, funambule sur des lignes d’espoir, il essaie de trouver une plage plus sereine : Au long des routes et du hasard / j’ai entrevu des portraits / que mon âme refoulait… que ton visage de tendresse / m’enveloppe au plus tendre de ton cɶur.
    Seul, il avance quels que soient les naufrages, les brûlures, les morsures de la solitude : rude compagne / qui s’accroche en rageuse harpie / me rappelant sans cesse / que la fin est proche, avec parfois l’œil rivé sur un phare lointain qui clignote : quelques braises pour éclairer la nuit du cœur / Ô femme, tu n’es jamais loin / de son encre et ses désirs / toujours, tu es présente / dans les recoins de mon âme.
    Dornac est un exilé du bonheur : Que je sois mort ou vivant / qu’importe au demeurant ? /mais je crie mon désespoir / d’avoir déjà perdu …les délices du possible.
    Il vit avec ses cicatrices. Flux, reflux des brisures sur ses sentes grises, illuminées parfois, comme ici dans ce recueil, par les éclats de lumière de la poétesse, peintre Ode. Les couleurs de ces illustrations éclairent les espoirs calcinés mais s’associent aussi aux souvenirs d’enfance si vivaces qui lui tiennent encore lieu de compagnons, de chemin de vie : nostalgie d’une époque douce / où ma petite cuillère / suffisait à mon bonheur.
    Ces grains de vie déposés en grande partie par la grand-mère du poète sont l’humus où a pulsé la germination de son être Tu as guidé les jours et les ans / de ma plus tendre enfance : tu as fait de moi / ce que je suis /ta vie était mon bonheur. C’est pourquoi, avec une immense reconnaissance, l’auteur a dédié ce recueil à sa chère grand-mère : A ma grand-mère Marie, qui m’a ouvert à l’amour sans frontière et dont l’image reste gravée dans mon cœuret mon esprit.
    Dornac, avec des mots qui trouent les ronces, ne voudrait offrir que l’églantine, la violette, la rose sans les épines : les poètes font l’amour avec la beauté / tutoient les dieux … frêles membranes sous les tourments / les souffrances et les douleurs. Ses textes tracent un vibrant sillon de sensibilité : mais qui donc a le pouvoir / de faire taire le vent ?
    Le poète croit encore, aux creux de ses nuits d’encre, aux murs d’aube, ceux qui affichent des alphabets d’or aux courbures d’ancolie et de chairs vives, à ces épitres où se tissent les chimères qui font vivre et aux sourires, tulles légers sur ses meurtrissures, vagabondage d’Éros à l’ombre des ombres.
    Entre silence et tremblement, à la racine des orties, Dornac trace, sans cesse, sur sa page blanche les petits riens de l’enfance qui façonnent l’homme, enroule les lettres dans la promesse des nuages et l’odeur des songes brûlés, dessine les syllabes, lianes noires pour une prière : lorsque mon jour arrivera / que la nuit tombera sur mes yeux /…ne m’enfermez pas dans une caisse…que l’essence de mon être / s’envole vers le ciel. Dans la tissure de ses lignes se dessine le début et la fin du cri.
    En refermant ces Grains de Vie, nous repensons aux lignes de Paul Éluard : je suis au bras des ombres / je suis au bas des ombres / et les ombres m’attendent. Pour le plaisir des lecteurs puissent-elles attendre longtemps.
    Jean Dornac a créé et gère le site : couleurs poésie 2 où se retrouvent peintres et poètes, on peut aussi le retrouver sur son blog twitter.
    Nicole Hardouin

    Parutions/Recensions*5

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

            

     

     

     

     

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    Concours poésie extérieurs 2017

     

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    indépendamment de la S.P.F. :

     

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    Nuit de la lecture 2018

     

     

    MUSIQUE 

    mettez le son

     

     

      

     avec le Ministère de la Culture

    *

    Pour une première, ce fut une première !

     

    Nouvelle manifestation à notre siège de Paris qui va faire partie

    de nouvelles manifestations à venir, fut une belle réussite

    public, organisateurs, récitants......

    rendez-vous en janvier 2019 pour "La nuit de la lecture 2019"

     

     

    Nuit de la lecture 2018

     Oui ce fut une bien belle innovation poétique grâce à la diversité de ses auteurs. Après-midi sur laquelle flottait un léger parfum de promesses nouvelles, notamment sur la poésie non rimée et parfois même la prose. En effet le grain de la poésie est inscrit en chacun d'entre nous, écrivains et non et même en ce que Queneau nommait "écrivaillons"? Merci à tous et à ce beau réalisme renaissant.

    Jeannine Dion-Guérin

    Nuit de la lecture 2018

     

     

     

     

     

     

     

     

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    CHRISTIAN  CHARUEL

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