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    ALAIN  REY

     

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                                                     Alain Rey

    l’un des maîtres d’œuvre du dictionnaire Le Robert, est mort

    Auteur de nombreux ouvrages, historien, amateur d’art et de gastronomie, chroniqueur à la radio, le lexicographe et lexicologue est mort à l’âge de 92 ans.

    Par Lucien Jedwab  Le Monde  28/10/2020

    « On ne présente pas Alain Rey. » C’est ainsi qu’était régulièrement introduit dans les conférences ou les émissions auxquelles il participait le lexicographe et lexicologue amoureux des mots, dont le nom reste attaché à celui des dictionnaires Le Robert. Son visage au front dégarni encadré de longs cheveux blancs, sa moustache, ses lunettes et ses vêtements de dandy savamment désassortis en avaient fait un personnage familier, sorte de savant à la Professeur Tournesol, chassant les mots avec son filet à papillons.

    Mais c’est surtout sa voix, tranquille et posée, que, de 1993 à 2006, les auditeurs de France Inter avaient pris l’habitude de retrouver chaque matin dans « Le Mot de la fin ». Car, non content d’être un « géologue » du vocabulaire, érudit aux connaissances encyclopédiques, linguiste, historien, amateur d’art et de gastronomie, Alain Rey, qui est mort le 28 octobre, à Paris, à l’âge de 92 ans, était un passionnant conteur. Il savait partager son immense savoir avec gourmandise, éminçant à plaisir l’histoire des mots, pour mieux exhaler parfum et saveurs – comme lorsqu’on prépare la truffe.

    Alain Rey est né le 30 août en 1928 à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), dans une famille catholique. Son père, polytechnicien et… ténor amateur, était aussi bibliophile, passion qu’il transmit à son fils. La formation du jeune « Rrreye », très tôt amoureux des mots, ne cessa pourtant pas de bifurquer, des mathématiques vers la littérature, puis des études de médiéviste et Sciences Po vers le journalisme économique. Dans l’intervalle, il résilia son sursis et fit l’école d’officiers de Cherchell, en Algérie. Une expérience qui le marqua durablement : il ne vit chez les colons que mépris et, chez les officiers de Saint-Cyr, arrogance et « racisme non avoué ».

    Petite annonce

    En répondant à une petite annonce parue dans… Le Monde, le jeune Alain Rey fit une rencontre déterminante. En effet, au tournant des années 1950, l’héritier d’une riche famille pied-noir d’Orléansville, Paul Robert, frustré des limites des dictionnaires existants, nourrissait le projet d’un ouvrage de type nouveau, basé non plus seulement sur l’ordre alphabétique, mais aussi sur des renvois analogiques (l’intertextualité avant l’heure…). Sa référence : le dictionnaire d’Emile Littré (1801-1881). Alain Rey participa à cette « entreprise imaginative et invraisemblable » aux côtés de Josette Debove, sa future épouse. Celle-ci, lexicographe, sémiologue et universitaire, est morte en 2005, après une vie commune et une collaboration de cinquante années. Le couple n’a pas eu d’enfants, mais les nombreux ouvrages auxquels ils ont contribué constituent une postérité sans égal.

    Et tout d’abord le « Grand Robert », dont la première édition (1953-1966), sous l’autorité de Paul Robert, sera suivie d’une deuxième (en 1985), avant une nouvelle édition augmentée (en 2001, avec Danièle Morvan). Un travail titanesque de réactualisation, exigeant la minutie de moines bénédictins, mais qui a bénéficié au fil du temps des apports de l’informatique et des techniques d’impression les plus performantes. Bien loin des fiches manuscrites de Paul Robert, à Casablanca, lors des débuts de l’entreprise…

    En 1967 parut la première édition du Petit Robert (sous la triple houlette d’Alain Rey, Josette Rey-Debove et Henri Cottez), qui, « remanié et amplifié », fut suivi du Petit Robert des noms propres. Incontestable nouveauté par rapport à son concurrent, le septuagénaire Petit Larousse illustré : une plus grande ouverture au français du Québec ou de Bruxelles, une aptitude à capter l’air du temps, à intégrer les mots de tous les jours, y compris les onomatopées ou les mots argotiques. Alain Rey, grand et éclectique lecteur, n’hésita pas à illustrer les définitions par des exemples issus de la littérature vivante, de Céline à Frédéric Dard en passant par Raymond Queneau. Le Petit Robert est, à sa manière, un enfant de Mai 68.

    Un Dictionnaire des expressions et locutions (avec Sophie Chantreau) suivit en 1979, dont la préface, dense, introduit à une lecture butineuse et ludique. A la manière d’un précédent ouvrage coécrit avec son compère Jacques Cellard, titulaire de la « Chronique du langage » dans Le Monde de 1971 à 1985 : le Dictionnaire du français non conventionnel (le « Non con », paru chez Hachette), florilège d’expressions argotiques et fleuries, où le sexe sous toutes ses formes et l’argent procuré de toutes les manières possibles sont rois.

    Vulgarisation intelligente

    Autre étape majeure, la publication d’un Dictionnaire historique de la langue française, en 1992. Le succès fut au rendez-vous. Racontée avec rigueur mais dans un style vivant, l’histoire des mots s’y lit comme un roman. La publication, en 2005, du Dictionnaire culturel en langue française a constitué un autre moment-clé du travail collectif mené par Alain Rey. Là, la grande innovation, ce sont ces encadrés qui viennent éclairer par des citations ou des développements les définitions de la partie lexicographique.

    Parallèlement à son activité de directeur éditorial, Alain Rey n’a cessé de publier des ouvrages tantôt savants, tantôt de vulgarisation intelligente, prouvant, s’il en était besoin, qu’il n’est pas nécessaire d’être abscons pour être rigoureux. Parmi ceux-ci, deux biographies originales : celle d’Emile Littré, l’inspirateur de Paul Robert (Gallimard, 1970), et celle d’Antoine Furetière (1619-1688), ancêtre des lexicographes modernes (Fayard, 2006) ; des ouvrages de lexicologie, dont un passionnant Dictionnaire amoureux des dictionnaires (Plon, 2011) ; un « Découvertes » Gallimard sur le français (2008) ; des « Que sais-je ? », collection dont le nom lui allait comme un gant. Car Alain Rey fut, à cheval sur deux siècles, un héritier érudit mais toujours modeste des humanistes de la Renaissance, de Rabelais surtout, qu’il pratiquait au quotidien. Ainsi que des savants, penseurs et philosophes perses, hébreux, arabes ou grecs qui ont élaboré, traduit et transmis nombre d’écrits fondamentaux de l’humanité.

    Ayant pour mot favori l’adjectif « luciférienne » (qui vient de Lucifer, littéralement le « porteur de lumière »), Alain Rey ne laissa à personne le plaisir de rédiger un Dictionnaire amoureux du diable (Plon, 2013), à mettre entre toutes les mains. Un de ses derniers ouvrages, illustré par des calligraphies de Lassaâd Metoui, raconte Le Voyage des mots. De l’Orient arabe et persan vers la langue française (Guy Trédaniel Editeur, 2013). Rappelant avec pertinence que les langues sont sans patrie et se jouent des frontières…


    Alain Rey en quelques dates :

    30 août 1928 Naissance à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme)

    1952 Début de la collaboration avec Paul Robert (1910-1980), en vue de la création d’un nouveau dictionnaire

    1953 Premier volume du Grand Robert

    1967 Première édition du Petit Robert

    1985 Nouvelle édition du Grand Robert de la langue française

    1992 Dictionnaire historique de la langue française

    1993-2006 Il tient la chronique « Le Mot de la fin » sur France Inter

    2011 Dictionnaire amoureux des dictionnaires (Plon)

    2013 Dictionnaire amoureux du diable (Plon)

    2018 Hommage aux mots (Hermann)

    28 octobre 2020 Mort à Paris

    Lucien Jedwab

     

    Alain Rey nous a quitté

     

    Alain Rey :

    « L’hostilité au père a été quelque chose de fondamental »

    Je ne serais pas arrivé là si… « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. Cette semaine, le lexicologue revient sur son éducation pendant la seconde guerre mondiale avec un père aux côtés « noirs », et sur l’aventure du « Robert ».

    Propos recueillis par Sandrine Blanchard Le Monde  Publié le 08 septembre 2019

    Entretien. Lexicologue, rédacteur en chef des publications des éditions Le Robert, ancien chroniqueur sur France Inter, Alain Rey continue, à 91 ans, d’enrichir le Dictionnaire historique de la langue française, dont la huitième édition en coffret poche sort le 3 octobre. Pour la première fois, le visage de ce spécialiste des mots, croqué par l’auteur-dessinateur Riad Sattouf, fait la couverture du « Petit Robert » 2020.

    Je ne serais pas arrivé là si…

    Si je n’avais pas eu beaucoup de chance dans mon enfance entre une mère exagérément affectueuse, qui me lisait beaucoup d’histoires, et un père qui, tout en étant polytechnicien, était très musicien, chanteur et bibliophile. J’ai été bercé par Bach et Schubert dès ma plus tendre enfance. Et je ne serais pas arrivé là si je n’avais pas passé des vacances d’été à La Bourboule en Auvergne. Il pleuvait souvent, alors je lisais énormément, notamment des bandes dessinées. Il y avait les permises (Tintin, Jo et Zette dans le magazine Cœurs vaillants) et les interdites (comme HurrahMandrake le magicien, Guy l’Eclair). Bien sûr, c’est celles-là que je préférais !

    « J’étais un enfant catholique surveillé comme tel. J’ai joué le jeu jusqu’à 14 ans. Puis j’ai eu l’impression que ce régime-là était uniquement fait pour gêner, empêcher, interdire »

    Quels souvenirs remontent lorsque vous pensez à votre enfance ?

    Mon enfance a été pas mal bousculée par la guerre et une longue absence de mon père, coincé en Iran où il dirigeait des travaux. Mais ça ne m’a pas traumatisé car les gens qui comptaient le plus dans ma vie, c’étaient des femmes : ma mère, mes deux sœurs et deux grands-mères, l’une qui était comme une copine et l’autre, sévère, habillée de noir, modèle d’énergie. Elle avait eu dix-sept enfants – quatorze en vie – et, après la mort de son mari, dirigeait la brasserie familiale. Et puis j’avais une série d’oncles et de tantes religieux : deux chartreux, un capucin, une « sœur blanche » et une clarisse.

    Quelle influence cela a-t-il eue sur vous ?

    J’étais un enfant catholique surveillé comme tel. J’ai joué le jeu jusqu’à 14 ans. Puis j’ai eu l’impression que ce régime-là était uniquement fait pour gêner, empêcher, interdire. J’avais le sentiment d’une extraordinaire comédie. Je me suis révolté passivement : je ne communiais plus et je ne suis plus allé à l’église.

    Aviez-vous déjà un amour des mots ?

    Ah oui, cela, c’est de tout temps ! Mes lectures, mon goût pour le vocabulaire, me prenaient beaucoup. A l’école, je dessinais des espèces de schémas en écrivant, par exemple, toutes les parties d’un bateau – les cacatois, les artimons n’avaient aucun secret pour moi ! – juste pour le plaisir des mots. Cela me titillait mais je ne savais pas du tout que ça pouvait être un métier. Tout m’intéressait, même les noms propres. Je me souviendrai toujours du jour où j’ai découvert que l’écrivain dont je lisais le nom avec peine et que je prononçais « Chaquespire » n’était autre que le Shakespeare dont parlaient mes parents quand ils allaient au théâtre ! Ça a été une révélation ! Si c’était comme ça pour un nom, qu’est-ce que ça devait être pour l’ensemble !

    Donc une enfance heureuse malgré la guerre ?

    Mais avec un côté noir chez mon père, qui était d’extrême droite au début – il a évolué après –, et passablement antisémite. Ça a servi à ma prise de conscience personnelle. A La Bourboule, pendant l’Occupation, j’ai eu un premier choc sur les préventions insupportables de mon père contre certaines personnes. Il y avait pas mal de réfugiés. Presque tous mes profs de cette époque étaient d’Europe centrale. J’ai découvert une culture et des gens adorables.

    Il y a une anecdote que je n’oublierai jamais : pendant l’Occupation, j’étais fanatique d’astronomie. J’avais persuadé mon père de m’acheter une lunette d’occasion. Le propriétaire qui la vendait était un homme insupportable, extrêmement antisémite, et mon père a eu une belle leçon. Le type l’a regardé de profil et lui a demandé : « Vous ne seriez pas un peu juif, vous ? » J’ai vu mon père blêmir, je me suis dit : « Bien fait pour lui, ça lui apprendra à vivre ! »

    Et contrairement à votre père, vous avez choisi de faire des études littéraires…

    Cela lui aurait fait plaisir que je me lance dans des études scientifiques. Mais je ne voulais pas obéir bêtement à des lois extérieures. J’ai fait une année d’hypokhâgne qui m’a beaucoup apporté, avec un prof de littérature qui nous a fait découvrir Henri Michaux, qui reste l’un de mes poètes favoris ; puis plusieurs certificats de licence, et Sciences Po qui m’a essentiellement servi à jouer au poker ! J’ai raté l’examen de sortie parce qu’on m’a posé des questions sur des trucs fiscaux… Je n’ai pas le diplôme !

    « Décrire correctement les mots, c’est décrire une époque, une manière de penser »

    Quand j’ai arrêté mes études, il y a eu un « je ne serais pas arrivé là si » important : mon service militaire. Il n’a duré qu’un an, mais fut intense. J’ai interrompu mon sursis d’étudiant parce que je ne voulais pas partir à l’armée à 30 ans. Après mon certificat de licence en histoire de l’art – qui m’a passionné – je me suis retrouvé tout à fait par hasard sur un bateau avec des tirailleurs tunisiens. Tout d’un coup, un univers inconnu me tombait sur la gueule et, une fois arrivé en Tunisie, j’ai eu une prise de conscience des vrais problèmes : les limites de la présence française, l’inconvénient de porter une chéchia qui faisait que les Français de Sousse, où j’étais cantonné, me traitaient avec mépris. Tout cela, croisé avec la découverte de la revue Les Temps modernes et l’influence de Sartre, très importante pour moi, m’a fait les pieds solidement et rapidement. Alors que j’étais parti au service militaire avec une idéologie nulle de petit-bourgeois protégé, j’en suis revenu différent.

    Que voulez-vous dire par « idéologie nulle de petit-bourgeois protégé » ?

    J’aurais pu assez mal tourner. Mon père faisait partie des Croix-de-feu quand même… Et lorsque j’étais au lycée Pasteur à Neuilly, il y avait « vive le Duce » [Mussolini] écrit partout sur les murs et des caricatures de Blum.

    Qu’est-ce qui fait que vous prenez vos distances ?

    D’abord, l’hostilité au père. Ça, c’est fondamental. Il chante bien Bach, mais il y a quelque chose chez lui qui ne va pas. Puis la prise de contact avec la véritable situation coloniale, l’inégalité entretenue, et la découverte de l’armée, qui m’a stupéfait. Tous mes préjugés se sont effondrés. J’avais une idée courtelinesque d’officiers merveilleux et d’adjudants idiots, et j’ai vu l’inverse.

    Au retour du service militaire, votre vie va basculer…

    Une offre d’emploi dans Le Monde va tout changer. Une tante un peu folâtre me montre une annonce : « Recherche des collaborateurs pour des travaux paralittéraires. » Je ne savais pas du tout ce que c’était ! J’ai candidaté. J’ai rencontré à Paris le cousin du lexicographe Paul Robert [1910-1980, le fondateur des éditions Le Robert] qui m’a expliqué qu’il s’agissait de faire un dictionnaire et m’a proposé de faire un essai. Je n’aimais pas les dictionnaires, ça m’emmerdait, je trouvais cela figé ! C’était la première fois de ma vie que j’ouvrais Le Littré et que je m’essayais à faire un article de dictionnaire ! J’avais choisi le mot « autel » . Un jour je reçois une lettre de Paul Robert : « Votre essai m’a convaincu, je vous attends. »

    Ce nouveau travail vous a-t-il tout de suite plu ?

    Oui, j’ai trouvé ça extraordinaire, fascinant. Passer des Antilles à l’antimoine, ça me plaisait ! Il y avait quelque chose à faire qui me paraissait essentiel mais je ne savais pas trop quoi. Est-ce que les mots révélaient quelque chose de la société ou pas ? Est-ce que la littérature contemporaine méritait d’y figurer ? Paul Robert acceptait presque tout. C’était une éponge. De l’intérieur, on pouvait changer ce livre et en faire quelque chose d’acceptable. A chaque sortie de fascicule, on se jetait dessus pour retrouver ce qu’on avait fait, avec une frustration grandissante car Paul Robert s’arrogeait toute la responsabilité. Les collaborateurs n’étaient même pas mentionnés.

    Quel est le meilleur mot pour définir votre métier ?

    Lexicologue, je veux bien. J’aurais voulu être linguiste. Je ne le suis pas. J’en ai fait beaucoup mais j’ai appris tout seul, sur le tas, grâce à des lectures et des rencontres avec des universitaires tels que Jean Dubois, maître à penser des éditions Larousse, et Pierre Guiraud, grand étymologiste.

    Pourquoi est-ce vous qui passez aux commandes du Robert ?

    Je travaillais vite et tout le temps. Paul Robert n’avait pas vu ni prévu que je lui pétais sa baraque. Je faisais autre chose que ce qu’il avait voulu au départ. Cela s’est réalisé quand nous avons fait Le Petit Robert avec Josette Rey-Debove (ma première épouse) et le normalien Henri Cottez. Un bon dictionnaire est obligé de tenir compte des usages les plus marginaux de la langue, y compris de la poésie. Progressivement, nous comprenons que décrire correctement les mots, c’est décrire une époque, une manière de penser. Je me suis toujours intéressé à la dimension sociale et politique des mots parce que le côté formel de la linguistique ou de la philologie ne me satisfait pas. On ne peut pas faire de l’histoire sans faire de l’histoire lexicale.

    Alain Rey nous a quitté

    journal "Le Monde"

    Alain Rey nous a quitté

    Alain Rey nous a quitté


    Toutes mes condoléances émues pour le décès d’Alain Rey. Notre monde se vide de ses meilleurs enfants. D’autres vont suivre comme le veut la vie. Un de nos hommes de foi avait dit à ses disciples: « Enfin j’ai trouvé comment ne jamais mourir »! Silence de l’assistance. Il asséna ceci : « La seule manière de vaincre la mort et de ne jamais la rencontrer, c’est de ne pas
     naître ». Qu’Alain Rey repose en paix .
    amadou lamine sall 

     Dakar, ce 29 oct. 2020.

    Alain Rey nous a quitté 

    Fabuleux. Un très grand merci pour l’article biographique du Monde sur Alain REY.

    Il y a aussi un article, aujourd’hui, en quatrième de couverture de Ouest- France.
    Bonne journée 

    Angel Sanchez 

    Alain Rey nous a quitté

     La disparition d'un artiste, écrivain,scientifique signifie toujours un vide dans l'univers de la culture mondiale.

    La culture reste plus pauvre et triste. Ces jours-là quand la mort est souvent chez elle, chaque être humain représente une valeur en soi-même.
    Dommage que les grands esprits se retirent dans un autre univers.
     
    Bonne nuit, mes amis, Manolita (Roumanie)
     
    Alain Rey nous a quitté
     Avec la disparition d'Alain Ray nous perdons un homme d'une haute culture. Un de ces hommes qui sont des passeurs de lumière, qui représentent encore la vraie culture.
    Jean-Pierre 
    Alain Rey nous a quitté 
    Merci bien de cette triste mention et merci de votre hommage très complet eu égard à cette grande personnalité du monde littéraire francophone.
     
     Cécile TOUATI
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